Douze interpellations à Saint-Etienne en marge des manifestations lycéennes
Douze interpellations à Saint-Etienne en marge des manifestations lycéennes. Les jeunes ont entre 16 et 21 ans. Ils s'en sont pris notamment à une quinzaine de vitrines abîmées ou fracturées, ainsi que du mobilier urbain. Des poubelles ont également été brûlées.
Selon la Préfecture de la Loire, douze interpellations à Saint-Etienne en marge des manifestations lycéennes en centre-ville ce jeudi. Les jeunes ont entre 16 et 21 ans. Ils ont été placés en garde à vue avant d'être présentés au parquet. Ils s'en sont pris notamment à une quinzaine de vitrines de commerces abîmées ou fracturées, ainsi que du mobilier urbain, des abribus, des terrasses de café. Des poubelles ont également été brûlées.
La ville est en état de siège depuis ce jeudi matin avec la manifestation des lycéens dans toute la ville. La manifestation mouvante s'est déplacée entre Centre-Deux, la place du Peuple, l'hôtel de ville et les abords de la Préfecture. Les jeunes, dont beaucoup de casseurs et peu de policiers, ont joué au chat et de la souris.
Jeudi midi, la police a appelé les commerçants à baisser le rideau dans tout le centre-ville, c'est à dire fermer leurs magasins et ne pas les rouvrir de la journée. Une tentative d'effraction a eu lieu dans le magasin Lacoste, rue Michelet proche de la place du Peuple.
Certains collèges et lycées du centre-ville ont décidé de garder les élèves le midi pour éviter les perturbations. Il n'y a pas eu de demande du rectorat ou de l’inspection académique de fermer les établissements scolaires.
FOOT - Ligue 1 : le match ASSE-OM de dimanche est reporté
Toujours en lien avec le mouvement social, le match de Ligue 1 ASSE/OM prévu dimanche soir à Geoffroy Guichard a été reporté à la demande de la Préfecture de la Loire. Il s’agit du quatrième report annoncé pour ce weekend par la Ligue, après Monaco/Nice vendredi, PSG/Montpellier et Toulouse/Lyon samedi. Une nouvelle date sera fixée prochainement.
Le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau réclame de son côté la suppression de la fête des Lumières à Lyon ce weekend. A 17 heures sur France Bleu Saint-Etienne Loire, le maire de Saint-Étienne revient sur cette matinée de violences dans sa ville.
Un peu comme samedi dernier, nous avons à déplorer beaucoup de dégâts matériels, beaucoup de mobilier urbain, de vitrines de commerce, de pillages de quelques magasins, d’incendie de mobilier privé comme urbain. Les dégâts sont de nouveau très importants. Je suis en colère ce soir contre un état qui est incapable de protéger la population. Comme samedi dernier, on a vu des policiers qui sont extrêmement mobilisés et qui font ce qu’ils peuvent, mais qui sont en désarroi en se rendant compte qu’ils ne sont pas en capacité de protéger la population. Pour l’instant nous n’avons que des dégâts matériels, dieu merci, nous n’avons pas de victimes physiques. Gaël Perdriau.