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Il frappe et étrangle sa femme dans une voiture en Dordogne, une passante intervient

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Un homme de 37 ans était jugé pour des violences conjugales ce vendredi 22 juillet à Périgueux. Mardi, il a frappé et étranglé son ex-compagne dans le quartier du Toulon à Périgueux.

L'homme a été condamné à deux ans de prison. L'homme a été condamné à deux ans de prison.
L'homme a été condamné à deux ans de prison. © Radio France - Marc Bertrand

Une nouvelle mention vient s'ajouter à son casier judiciaire, déjà bien rempli. Un homme de 37 ans a été condamné à deux ans de prison ce vendredi 22 juillet par le tribunal de Périgueux. Mardi dernier, il a frappé et étranglé son ex-compagne dans une voiture à Périgueux, quartier du Toulon. 

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Une passante intervient 

C'est une assistante de vie qui travaille à côté qui prévient la police. Mardi 19 juillet, elle entend des coups de klaxon et voit une femme allongée côté conducteur dans une voiture. L'homme assis à côté d'elle la frappe au visage. La passante intervient, elle ouvre la portière et essaye de sortir la victime avant que les policiers n'arrivent. La femme porte des traces rouges au cou et au visage. Lorsqu'elle est entendue par les policiers, elle indique avoir reçu un coup à la tempe, la branche de ses lunettes s'est enfoncée dans l'arcade, ce qui explique les traces. 

38 mentions sur son casier

A l'audience, le prévenu nie les faits. Il explique qu'ils s'étaient donnés rendez-vous pour qu'il puisse récupérer des papiers, et qu'une dispute a éclaté. En garde à vue il a dit aux enquêteurs que les marques sur le visage de son ex-compagne sont certainement des traces de maquillage. "On était dans une Clio, on s'embrouille et il fait 40 degrés", dit-il. "Elle est enceinte, en aucun cas je ne l'ai touchée, je lui ai enlevé ses lunettes de soleil pour voir ses yeux, ça a du la blesser", dit-il. Son avocate rappelle que la victime n'a pas porté plainte.

L'homme a déjà 38 condamnations sur son casier, dont 17 pour des violences et trois pour des violences sur conjoint. "Ca me fait mal à la tête d'aller en prison pour des choses comme ça", soupire le prévenu. "Je ne vois pas ce qu'on peut faire. On peut simplement sanctionner et dire, non, on ne tape pas sa femme. A un moment il faut se dire que tant que monsieur est en détention, sa compagne ou ex-compagne est protégée", s'emporte la procureure. Le tribunal suit ses réquisitions, puisque le trentenaire est condamné à deux ans de prison, avec un maintien en détention

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