Isère : l'ultra-gauche revendique les incendies qui ont eu lieu dans deux sites de la société Constructel
Les deux incendies criminels qui ont endommagé, la semaine dernière, du matériel et des véhicules de la société de télécom Constructel à Brézins et Sassenage, ont été revendiqués ce mardi sur une site Internet anarcho-libertaire, Indymedia Nantes.
Dans le message posté ce mardi, en début d’après-midi, on peut lire ceci : “Isère : Et si les stocks de câbles venaient à brûler ?”. Puis, les auteurs du texte de revendication, qui signent “Des lycanthropes”, expliquent avoir “incendié quelques véhicules (une demi-douzaine), cramé une antenne-relais et surtout mis le feu à des bobines de câbles d‘antennes et de fibre optique, qui brûlent d’ailleurs très bien.”
Et ils ajoutent : "Ce n'est pas pour protester contre la 5G en particulier mais bien, dans un cadre plus large, de combat contre le techno-monde. Nous voulons saluer tous les incendiaires qui agissent dans l'ombre en ce moment et portent des coups répétés à cet enfer technologique... La catastrophe n'est pas que tout s'arrête mais que tout continue comme avant."
Enquête confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Grenoble
Le Parquet de Grenoble a saisi de ces deux nouveaux dossiers la section de recherches de Grenoble, qui enquête déjà sur tous les incendies revendiqués par l'ultra-gauche dont, notamment, les incendies des gendarmeries de Grenoble et Meylan en 2017.
Dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, à Brézins, six véhicules, appartenant à la société Constructel et garés devant l'entreprise avaient été brûlés ainsi que des câbles de fibre optique. Puis, deux jours plus tard, à Sassenage, dans la nuit de vendredi à samedi, toujours la semaine dernière, c'est un transformateur électrique, alimentant une antenne-relais pour l'opérateur SFR qui avait pris feu. Là encore, des câbles et un véhicule avaient été détruits par le feu. Constructel est une filiale d'un groupe portugais.