Islam radical : Gérald Darmanin justifie la fermeture de la mosquée d'Allonnes
Lors d'un point presse ce mardi matin, le ministre de l'Intérieur s'est félicité de la fermeture de la mosquée d'Allonnes, en Sarthe, pour une durée de six mois. Gérald Darmanin a rappelé que, selon les éléments recueillis, une pratique radicale de l'Islam y était promue.
En conférence de presse ce mardi matin, le ministre de l'Intérieur est revenu sur la fermeture de la mosquée d'Allonnes décidée par les autorités, en raison d'une "pratique radicale de l'Islam". La préfecture de la Sarthe a en effet annoncé lundi soir la fermeture du lieu de culte pour une durée de six mois . Selon Gérald Darmanin, l'association de la mosquée d'Allonnes "avait effectivement tenu des propos et permis des actions que nous considérons comme totalement contraires aux valeurs de la République". Le lieu n’accueillait déjà plus de fidèles depuis l'annonce d'une enquête administrative mi-octobre.
Le recours au djihad armé "légitimé"
Les éléments recueillis montrent que "les imams y officiant promeuvent des discours, des prêches et sont présents dans cette mosquée des ouvrages qui évoquent une pratique radicale de l'Islam, légitiment le recours au djihad armé, la mort en martyr, ainsi que l'instauration de la charia tout en cultivant un sentiment de haine à l'égard de la France et des Français, des juifs, des chrétiens, des occidentaux, et légitiment par ce fait les attentats terroristes. Il était donc normal de prendre cette décision", a expliqué le ministre.
"Par ailleurs, ils légitiment les attentats terroristes, se félicitent de ceux survenus sur le territoire national et cherchent à mobiliser les jeunes fidèles à se préparer au combat", a ajouté Gérald Darmanin. "Au regard de la gravité des faits", le ministre a annoncé "un signalement à l'autorité judiciaire" et avoir "procédé au gel des avoirs financiers des associations et des dirigeants" de cette mosquée. Les gérants du lieu dénoncent eux de "graves accusations" .
Sur les 2.500 lieux de culte islamique en France, 92 sont particulièrement contrôlés "car soupçonnés de séparatisme". Sur ces 92 lieux, "21 ont été fermés", a souligné Gérald Darmanin. Le ministre a également annoncé que "sept nouvelles structures" seraient "dissoutes d'ici à la fin de l'année" en Conseil des ministres, pour avoir propagé des discours de haine et islamisme radical.
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