Jack Russell tué par trois chiens en Dordogne : les propriétaires des molosses condamnés
Leurs trois chiens avaient forcé le grillage de leur enclos et attaqué Sandrine Rozier une passante et tué son petit chien un Jack Russel à Lamonzie-Saint-Martin l'an dernier. Le couple de propriétaires était jugé pour blessures involontaires par agression d'un chien. Il a été condamné.
Un après les faits, la justice est passée. Le couple propriétaire de trois molosses qui ont dévoré un petit chien Jack Russel en avril 2020 a été condamné par le tribunal de Bergerac ce mercredi 26 mai. Ils ne pourront plus posséder de chiens pendant plusieurs années.
Le couple minimise les faits
A la sortie du tribunal, Sandrine Rozier est soulagée. Il y a un an, son petit chien Jack Russel était dévoré dans la rue d'un lotissement par trois staffies, des chiens d'attaques considérés comme dangereux. Ce mercredi 26 mai, le couple propriétaire des chiens (euthanasiés depuis) a été condamné pour blessures involontaires par agression d'un chien. L'homme de 35 ans et la jeune femme de 25 ans n'ont plus le droit de détenir des chiens pendant trois et deux ans. L'homme est condamné à cinq mois de prison avec sursis, trois mois pour sa compagnon. Ils devront verser plus de 4000 euros au titre des préjudices moraux et matériels. "La victime est reconnue en tant que telle" assure l'avocate de la victime Anne-Sophie Dehant.
Je n'ai jamais voulu tout ça, j'en suis désolé - Le prévenu de 35 ans
Pendant l'audience, le couple a minimisé les faits assurant "qu'ils ne savaient pas que leurs chiens étaient dangereux. Les vétérinaires ne nous ont jamais dit". Pour autant l'avocate de la victime le rappelle "vous enfermiez les chiens dans des cages la nuit, certains avec cinq cadenats". La procureure rappelle que l'un des chiens avait même tué l'un de leurs chiots quelques semaines avant l'accident.
"Dès que j'entends aboyer, je sursaute"
Sandrine a déménagé depuis : "Ce n'était plus possible, je ne pouvais plus passer devant le jardin." Elle a repris un chien sur le conseil de sa médecin mais elle n'ose plus le sortir : "J'ai déménagé dans une maison avec un grand jardin mais je n'arrive plus à passer le portail, [...] dès que j'entends un chien aboyer, je sursaute".