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Jean Alesi sera convoqué devant la justice dans une affaire de dégradation de bien à Villeneuve-lès-Avignon
L'ancien pilote de formule1, Jean Alesi, sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Nîmes dans une affaire de dégradation de bien. Il aurait placé un gros pétard de type mortier d'artifice sur la façade d'un cabinet d'architecte appartenant à son ex-beau-frère à Villeneuve-lès-Avignon (Gard).

Jean Alesi, sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Nîmes en janvier 2023 dans une affaire de dégradation de bien a indiqué à France Bleu Gard Lozère Antoine Wolff le vice-procureur de la République de Nîmes ce mardi en fin d'après-midi. L'ancien pilote de formule 1 est poursuivi pour avoir déposé un gros pétard, de type mortier d'artifice, sur la fenêtre du cabinet d'architecte de son ex beau-frère à Villeneuve-lès-Avignon (Gard). L'explosion avait brisé la vitre du cabinet et suscité une vive émotion dans le centre du village. Les faits s'étaient déroulés dimanche soir, 19 décembre, vers 22h, visiblement dans le cadre d'un conflit familial.
La piste du conflit familial
Au départ, Jean Alesi avait évoqué une mauvaise blague. L'ancien pilote de formule 1 s'était présenté spontanément au commissariat d'Avignon au lendemain de l'explosion. Au cours de sa garde à vue, il avait reconnu avoir déposé le mortier dans l'encadrement de la fenêtre du cabinet, mais en précisant qu'il n'avait pas mesuré les conséquences de son acte et assuré qu'il entretenait de bonnes relations avec son ex beau-frère. Ces explications avaient laissé sceptique Antoine Wolff le vice-procureur de la République de Nîmes qui a retenu la piste du conflit familial qui serait lié au divorce entre la sœur de Jean Alesi et son ancien mari. Le fils de Jean Alesi, Giuliano, qui était au volant de la voiture dimanche soir, sera poursuivi pour complicité. En revanche, un ami qui se trouvait également dans le véhicule a été mis hors de cause, tout comme José, le frère de Jean, à qui appartient la voiture dont le numéro d'immatriculation avait été relevé par un témoin. Jean Alesi et son fils sont poursuivis pour "dégradation d'un bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes".
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