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Appel à "la purge" : le jeune qui affirme être l'auteur, placé en garde à vue à Grenoble

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Le jeune qui affirme avoir lancé l'appel à la "purge", sur les réseaux sociaux, a été placé en garde à vue, à Grenoble (Isère), pour provocation à la violence contre les forces de l'ordre. Le ministre de l'Intérieur a porté plainte.

Depuis dimanche des appels à la violence circulaient sur les réseaux sociaux.
Depuis dimanche des appels à la violence circulaient sur les réseaux sociaux. © Maxppp - Guillaume Bonnefont

Le jeune homme qui s'est accusé, lundi après-midi, d'être à l'origine de l'appel à la "purge", a été placé en garde à vue, à Grenoble, en Isère. Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner et le directeur de la police, en Essonne, Jean-François Papineau, ont porté plainte. 

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"La purge était une énorme blague et une invention de ma part ! Elle a pris une trop grande ampleur alors j’ai décidé d’annoncer à tout mon snap que c’était une blague ! Il n’y aura ni de purge à Grenoble, Paris, Genève, Lyon etc..." : c'est ce qu'affirme sur twitter ce lundi l'auteur présumé de l'appel à "la purge" qui court sur les réseaux sociaux depuis dimanche.

Le jeune homme s'accuse : "c'est moi qui ai lancé cette rumeur" dit-il en demandant que son aveu soit "retweeter en masse". 

La "purge", en référence au film américain American Nightmare, où l'on peut tuer qui l'on veut, une nuit par an, aux Etats Unis. Sur les messages diffusés et relayés en masse, 10 règles étaient imposées : s'habiller en noir, frapper toute personne seule, utiliser toutes les armes et surtout, brûler et attaquer les forces de l'ordre au mortier, feux d'artifices, pétards, pierre. Depuis dimanche, de nombreux internautes postent leurs photographies avec des armes, parfois des armes lourdes. 

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