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Seine-Saint-Denis : l'IGPN saisie après l'interpellation d'un ado blessé au cou avec des ciseaux à Vaujours

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Le Préfet de police de Paris a décidé de saisir l'IGPN pour faire la lumière sur les circonstances d'une interpellation samedi dernier à Vaujours (Seine-Saint-Denis). Un policier a blessé un jeune homme au cou avec des ciseaux.

Photo d'illustration police
Photo d'illustration police © Radio France - Maxppp

Comme souvent dans ces affaires, les versions divergent.  Un adolescent a été blessé au cour, par un policier, avec des ciseaux,  le samedi 22 juin, lors de son interpellation à Vaujours (Seine-Saint-Denis).

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Un contrôle qui tourne mal

La préfecture de police de Paris a décidé de saisir l'IGPN, (l'inspection générale de police nationale) pour déterminer les circonstances précises de l'interpellation de ce garçon de 17 ans. D'après la préfecture, les policiers de la BAC de Livry-Gargan ont été insultés et menacés par ce jeune homme de 17 ans samedi dernier.  Les agents de police ont alors procédé à un contrôle et une palpation sur le garçon et c'est à ce moment là que l'un d'entre eux trouve ces ciseaux.

Toujours selon la préfecture de police (PP),  le jeune se serait rebellé et le policier qui détenait les ciseaux, l'aurait alors blessé au cou. "Un geste involontaire," "accidentel" nous dit une source policière. "Une plaie peu profonde et sans danger", ajoute la PP. Un témoin sur place, cité par le journal Le Point lui parle des ciseaux "plantés à droite de la pomme d'Adam".

Soigné puis placé en garde à vue 

La garçon qui saignait a été emmené à l'hôpital et a reçu plusieurs points de suture. Une fois soigné, il est officiellement interpellé et  placé en garde à vue. Son père qui est arrivé rapidement sur les lieux et qui aurait proféré des menaces envers les agents a également été placé en garde à vue le lendemain. Il a été relâché et a fait l'objet d'un rappel à loi, inique le Parquet de Bobigny. 

Le policier mis en cause, aurait porté plainte pour "menaces de mort et outrages". Quatre jours après les faits, le parquet n'a été saisi d'aucune plainte de la part du jeune interpellé ni de son père. 

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