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L'incendiaire du centre Karma Ling d'Arvillard est un ancien adepte de l'institut bouddhiste

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Un haut-savoyard de 38 ans, ancien adepte du site, a reconnu avoir incendié le centre bouddhiste Karma Ling le 1er décembre dernier à Arvillard. Il a été été mis en examen et écroué.

La Chartreuse de Saint-Hugon, le principal bâtiment du site bouddhiste, qui date du 12e siècle, avait entièrement brulé
La Chartreuse de Saint-Hugon, le principal bâtiment du site bouddhiste, qui date du 12e siècle, avait entièrement brulé - Karma Ling

Dés les premières heures après l'incendie, les enquêteurs privilégiaient un incendie criminel. Aujourd'hui, c'est une certitude. Un haut-savoyard de 38 ans, ancien adepte du site, a reconnu avoir mis le feu à la chartreuse de Saint-Hugon, le principal bâtiment du centre bouddhiste Karma Ling, le 1er décembre dernier à Arvillard. 

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Interpellé sur les lieux, il allait remettre ça

lorsqu'ils les enquêteurs de la Brigade de Recherches de Chambéry l'interpellent à l'issue d'une filature mardi dernier, il est à proximité du site, et ses intentions ne font guère de doute. L'homme au visage masqué, qui a une main gantée, est en possession de cinq litres d'essence, deux briquets et une arme de poing. Selon une source proche de l'enquête, "il allait remettre ça pour la troisième fois", après une première tentative le 18 novembre et l'incendie du 1er décembre qui a occasionné de très gros dégâts dans ce lieu de séminaires et de retraites bouddhistes, considéré comme l'un des plus importants en France. 

L'incendie du centre Karma Ling, le 1er décembre dernier, a occasionné des dégâts pour plusieurs millions d'euros.
L'incendie du centre Karma Ling, le 1er décembre dernier, a occasionné des dégâts pour plusieurs millions d'euros. - Karma Ling

Un incendie "pour faire cesser les mauvais esprits"

Mis en examen pour incendie criminel et écroué, l'incendiaire présumé est un ancien adepte du site, où il a passé plusieurs retraites. Il a expliqué en garde à vue avoir agi "pour faire cesser les mauvais esprits". Son état de santé est toutefois jugé compatible avec une sanction pénale.

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