L'inquiétude du syndicat Unité SGP Police de Vaucluse après l'attaque de Rambouillet
Au lendemain du meurtre d'une de leurs collègues dans les Yvelines, le syndicat Unité SGP Police de Vaucluse encore sous le choc, dénonce le manque d'effectif dans certains commissariats.
Trois personnes sont en garde-à-vue, au lendemain de l'attaque de Rambouillet. Des proches de l'assaillant qui a tué à coups de couteau une policière dans l'enceinte du commissariat de Rambouillet, dans les Yvelines, avant d'être abattu dans la foulée par les forces de l'ordre. Une nouvelle scène d'horreur qui rappelle au syndicat Unité SGP Police-FO de Vaucluse "que la menace est toujours présente et que le métier de policer est vraiment dangereux", témoigne son secrétaire départemental, Claude Simonetti.
Manque d'effectif au commissariat d'Orange
"Pendant des interventions, même anodines, comme des différends familiaux, c'est déjà arrivé une fois sur place qu'un monsieur nous attende derrière la porte avec un fusil, rapporte le syndicaliste. Là ce n'était pas une intervention, notre collègue est malheureusement tombée au mauvais moment sur un fou et il y en a de plus en plus."
"Je ne mets pas en cause les effectifs à Rambouillet mais on voit que le danger est partout et il faut être prêt à y répondre", poursuit Claude Simonetti. Ce dernier salue l'arrivée de nouveaux fonctionnaires de police dans les commissariats de Cavaillon et d'Avignon mais s'inquiète pour ses collègues d'Orange. "Il faudrait aussi qu'ils soient pris en considération, d'autant qu'il va y avoir des départs à la retraite, indique-t-il. Quand vous êtes en nombre, vous avez une force de réaction."