Ouges : une enquête en cours après une altercation entre le maire et un groupe d'individus
De nombreux élus de Côte-d'Or et d'ailleurs réagissent sur les réseaux sociaux à ce qu'ils qualifient d'agression du maire d'Ouges, dimanche en fin d'après-midi. L'enquête de gendarmerie est en cours, les auditions se poursuivent.
À Ouges, au sud de Dijon, le maire, Jean-Claude Girard, aurait été agressé ce dimanche en fin d'après-midi pour avoir simplement demandé à un jeune de ne pas rouler avec son quad sur les bords du canal de Bourgogne, indique la gendarmerie de Côte-d'Or, confirmant une info du Bien Public.
Échange de coups
Le jeune en question, a priori pas originaire de la commune, aurait ensuite rameuté des proches pour en découdre, face à l'élu, soutenu par plusieurs administrés. D'après la gendarmerie, qui ne parle pas d'agression à ce stade de l'enquête, des coups ont ensuite été échangés de part et d'autre, peut-être, d'après Jean-Claude Girard, à l'aide d'une barre de fer. A l'heure qu'il est les mis en cause n'ont pas été interpellés.
Consternation et condamnation
Sur les réseaux sociaux, les maires de toute la France réagissent à ce qu'ils qualifient d'agression, à commencer par François Rebsamen, le maire de Dijon, "consterné et en colère" sur son compte Twitter. Il réclame "l'interpellation et la condamnation" au plus vite des agresseurs. "S'attaquer à un maire, c'est bafouer les valeurs de la République" dit-il.
Ludovic Rochette, le président des maires de Côte-d'Or, est sur la même ligne : il évoque des actes inacceptables.
La condamnation est du reste générale chez les élus de Talant, de Gevrey-Chambertin, ou encore chez François Patriat également le sénateur de Côte-d'Or.
Et comme on est en pleine campagne électorale, les mots se font plus forts et plus durs à mesure que l'on se déplace plus à droite sur l'échiquier politique. Chez Julien Odoul, candidat de l'extrême droite aux élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté, on parle carrément de "racaille" et "d'ensauvagement des petites communes". L'affaire traverse même les frontières côte-d'oriennes, les élus de plusieurs communes d'Ile-de-France et même des Alpes Maritimes ont , eux aussi, apporté leur soutien à Jean-Claude Girard.