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La demande de remise en liberté de Claude Guéant ne sera pas examinée avant le 19 janvier

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Claude Guéant devra sans doute passer Noël en prison. Sa demande de remise en liberté ne sera pas examinée avant le 19 janvier par un juge, a annoncé ce mardi son avocat. L'ancien ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy est incarcéré dans le cadre de l'affaire des primes en liquide.

Claude Guéant, lors du procès des sondages de l'Élysée, le 2 novembre 2021 Claude Guéant, lors du procès des sondages de l'Élysée, le 2 novembre 2021
Claude Guéant, lors du procès des sondages de l'Élysée, le 2 novembre 2021 © Maxppp - Christophe Petit Tesson

L'ancien ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, risque de passer les fêtes de fin d'année sous les verrous. Incarcéré depuis le 13 décembre dans le cadre de l'affaire des primes en liquide, sa demande de remise en liberté ne sera pas examinée avant le 19 janvier par un juge, a annoncé ce mardi 21 décembre son avocat, Philippe Bouchez El-Ghozi. 

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Claude Guéant est incarcéré dans le cadre d'une condamnation datant de 2017, dans le cadre de l'affaire des primes en espèce versées chaque mois par des membres du cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur. Ces primes étaient prélevées sur une enveloppe destinée aux frais d'enquête et de surveillance des policiers. Entre 2002 et 2004, Michel Gaudin, alors directeur général de la police nationale, a remis chaque mois 10.000 euros à Claude Guéant, membre du cabinet du ministre Nicolas Sarkozy à l'époque. La moitié de cette somme était reversée à trois collaborateurs de Claude Guéant, qui gardait l'autre moitié.

Quatre ans après le procès, la justice a estimé que Claude Guéant ne réalisait pas les versements nécessaires pour payer l'amende de 75.000 euros et les dommages et intérêts qu'il s'était vu infliger lors de son procès. Il avait également été condamné à deux ans d'emprisonnement, dont un an ferme, mais avait bénéficié d'un aménagement de peine. Il purgeait cette peine en liberté conditionnelle.

Son avocat avait expliqué qu'il payait depuis deux ans 3.000 euros chaque mois, "saisis sur ses retraites d'un montant de 5.500 euros". Selon ces calculs, il restait ainsi à l'ancien ministre 1.600 euros par mois, selon Philippe Bouchez El-Ghozi Claude Guéant ne pouvait donc plus payer l'amende.

Dimanche, l'avocat a finalement affirmé que son client avait remboursé sa dette envers l'État. Dans la foulée, Me Bouchez El-Ghozi a demandé un aménagement de peine. "Claude Guéant a payé la totalité de sa dette au Trésor public grâce à des prêts qui lui ont été consentis par des proches", déclarait ainsi l'avocat.

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