La lutte contre le protoxyde d'azote passe désormais par des amendes à Montpellier
Le maire de Montpellier avait prévenu que la lutte contre la consommation du protoxyde d'azote était une de ses priorités. La première amende pour consommation et vente vient d'être dressée.
La police municipale de Montpellier a dressé le premier procès-verbal pour consommation et vente de cartouches de protoxyde d'azote. Un jeune homme a été interpellé à l'arrêt de tram Jules Guesde mardi à 19 heures avec 120 cartouches dont la moitié déjà consommées. Il se trouvait également en possession de ballons de baudruche que les consommateurs de protoxyde d'azote remplissent pour ensuite inhaler le gaz.
Le jeune mineur de 17 ans devra payer deux amendes, l'une à 38 euros pour détention et consommation et l'autre de 68 euros pour avoir laissé 60 capsules percutées au sol.
Le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, avait prévenu que la lutte contre cette drogue des jeunes était une de ses priorités. Un arrêté municipal interdisant la consommation et la vente de ces cartouches avait été publié le 23 juillet "interdisant la consommation, la vente ou la cession gratuite aux mineurs de protoxyde d'azote, ainsi que la détention, l'utilisation, l'abandon et le dépôt des cartouches sur la voie publique".
Ces cartouches de gaz utilisées en cuisine dans les siphons sont très prisées notamment des adolescents qui en détournent l'usage, le gaz inhalé a des effets euphorisants immédiats.
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