Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

La mairie de Paris souhaite que le gouvernement impose le masque en extérieur

Par

Porter le masque en extérieur est de plus en plus imposé par les communes en France, après la découverte de foyers épidémiques. Doit-il y avoir une règle au niveau national ? L'adjointe à la Santé à la mairie de Paris, Anne Souyris, le demande.

Dans le Nord, la préfecture et l'ARS réfléchissent à imposer le masque dans certaines communes du département. Dans le Nord, la préfecture et l'ARS réfléchissent à imposer le masque dans certaines communes du département.
Dans le Nord, la préfecture et l'ARS réfléchissent à imposer le masque dans certaines communes du département. © Maxppp - Jean-François Frey

En déplacement dans les Yvelines, mercredi, le ministre de la Santé a recommandé aux Français le port du masque en extérieur , "quand il y a du monde", face à la hausse du nombre de cas de coronavirus. Près de 1.400 nouvelles contaminations ont été recensés en 24 heures. Alors que de plus en plus de communes l'imposent certaines rues ou parcs , Olivier Véran n'évoque pas encore d'obligation au niveau national. Mais faudra-t-il en passer par là ?

Publicité
Logo France Bleu

À Paris, où la densité est forte, la question peut se poser. "Nous faisons la même recommandation que le ministre en particulier sur les lieux où il y a beaucoup de monde, comme les marchés couverts et les rues commerçantes", assure sur France Bleu Paris, ce jeudi, Anne Souyris, adjointe à la mairie, chargée de la Santé. "Mais ce que nous pensons, c'est qu'il faudrait carrément une obligation" de porter le masque, poursuit l'élue, qui ne voit pas "très bien pourquoi Olivier Véran ne l'impose pas déjà car, à notre niveau, on ne peut que recommander."

Les cas de Covid-19 en hausse à Paris

Imposer le masque en extérieur serait, selon Anne Souyris, "une bonne solution" pour éviter que le taux de reproduction du coronavirus devienne incontrôlable. Dans la capitale, la situation n'est pas préoccupante mais elle pourrait le devenir. 

"Les lits d'hospitalisation ne sont pas plus occupés, de ce côte-là ça reste stable, souligne-t-elle. En revanche, on constate que le taux de reproduction du virus augmente progressivement. La semaine dernière, il était encore à 1,15. Là, il est à 1,26. Ce virus se propage surtout chez les personnes entre 20 et 40 ans parce que ce sont ces populations-là qui se regroupent le plus. Donc il faut faire très attention."

Ma France : Mieux vivre

Après vous avoir interrogés sur les "économies d'énergie", nous avons choisi de nous intéresser à vous, via cette nouvelle consultation citoyenne, lancée avec Make.org . Que faites-vous ou que voudriez faire pour améliorer la qualité de votre quotidien, de votre vie même ? Bien-être, activités physiques, alimentation, activités créatives, voyages, réorientation professionnelle, changement de vie, valeurs familiales, etc. : partagez avec les autres vos bonnes idées, actions et réflexions.

Publicité
Logo France Bleu