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La militante d'Attac Geneviève Legay tricote et envoie un gilet jaune à Emmanuel Macron

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Pendant sa convalescence Geneviève Legay, militante d'Attac blessée par une charge de police dans une manifestation de gilets jaunes à Nice, a décidé de tricoter un gilet jaune et un drapeau aux couleurs de la paix ! Elle vient de les envoyer, accompagnés d'une lettre, au président Macron.

Geneviève Legay Geneviève Legay
Geneviève Legay © Radio France - France Bleu Azur

Elle avait été grièvement blessée sur la place Garibaldi à Nice. Le 23 mars, Geneviève Legay, 73 ans, drapeau de la paix en main, était projetée au sol par une charge des forces de l'ordre. L'enquête établira par la suite que cette militante de l'association Attac avait été blessée par la charge. 

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Depuis quatre mois, Geneviève Legay se repose, mais reste mobilisée pour se faire entendre et dire son opposition à la politique du gouvernement et d'Emmanuel Macron. Elle vient de tricoter un gilet jaune pour le président de la République et lui a envoyé accompagné d'une lettre. 

Le gilet jaune tricoté par Geneviève Legay pour Emmanuel Macron
Le gilet jaune tricoté par Geneviève Legay pour Emmanuel Macron - Geneviéve Legay

"Vos discours sont trop souvent méprisants. Vous n'êtes que mépris. J'ai 73 ans et suis fière d'être citoyenne à part entière. Je revendique ma liberté de manifester."

Geneviève Legay fait allusion aux déclarations d'Emmanuel Macron tout juste après après le 23 mars, où il avait "souhaité à la septuagénaire un 'prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse' : 'Quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci'", avait-il commenté.

"Vous détricotez 150 ans de conquêtes sociales, moi je tricote" 

La militante n'en reste pas là, fustigeant dans sa lettre la politique du chef de l'Etat qu'elle qualifie de "honte" ou encore "d'oeuvre de démolition". 

À la fin de la lettre, pas de formule de politesse pour le Président, la septuagénaire niçoise souligne : "Pour tout cela, la citoyenne que je suis ne peux pas vous saluer."

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