Puy-de-Dôme : un cas de tuberculose perturbe une garde à vue à Saint-Eloy-les-Mines
C'est assez inhabituel, mais une garde à vue a été écourtée ce dimanche matin dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Eloy-les-Mines. L'homme soupçonné de violence avait la tuberculose. Les locaux ont dû être évacués et désinfectés.

C'est un fait plutôt rare dans les temps qui courent. Ce dimanche matin, les locaux de la brigade de gendarmerie de Saint-Eloy-les-Mines ont dû être évacués, apprend-t-on ce soir auprès du parquet. En cause, une interpellation et une garde à vue d'un homme, qui a ensuite révélé qu'il était porteur de la tuberculose.
Il ne l'a pas dit de suite
Ce jeune homme d'une vingtaine d'années est interpellé ce matin entre 7h15 et 8h15. Connu des forces de l'ordre, il est soupçonné de faits de violences. La procédure habituelle est donc de le placer en garde-à-vue. Mais lorsque l'homme est ausculté par un médecin, on lui diagnostique la tuberculose. Lui-même le révèle durant un entretien avec les militaires, ce qu'il s'était bien gardé de faire au moment de son interpellation.
Dans ces conditions, il est impossible de le laisser en garde-à-vue. L'homme est donc libre et sera reconvoqué prochainement. Les militaires et personnels administratifs sont alors évacués. Les locaux sont désinfectés dans la journée, ainsi que le véhicule qui l'a transporté. Une autre personne, gardé-à-vue pour une autre affaire, a été transférée dans la cellule d'une autre brigade, celle de Combronde.
Les personnels devront être examinés dans les prochains jours, afin de contrôler leur état de santé et de savoir s'ils ont contracté la maladie.
