Le corps d'une femme battue découvert à Cagnes-sur-Mer
Le corps d'une jeune femme battue a été découvert ce samedi en début d'après-midi dans une impasse de Cagnes-sur-Mer, ensevelie sous des branchages et des ordures. C'est un riverain qui a alerté la police. Elle n'a pas encore pu être identifiée, celui qui lui a porté les coups est toujours recherché

Le cadavre d'une femme a été découvert ce samedi en début d'après-midi, aux alentours de 13h, à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), tout près de la gare. C'est un riverain qui a alerté la police, après avoir aperçu un pied dépassant d'un amas de branchages et d'ordures.
C'est le commissariat de Cagnes-sur-Mer qui est d'abord intervenu et qui a retrouvé le corps de la victime, tuméfié et couvert d'ecchymoses, dans un petit cul-de-sac qui débouche sur la voie ferrée, parallèle au tunnel de la rue du Garigliano qui passe sous la voie de chemin de fer et l'autoroute.
La priorité, identifier la victime et retrouver celui qui lui a donné la mort
Les policiers avaient déjà été alertés dans la nuit de vendredi à samedi, peu avant 2h du matin, pour une dispute sur la voie publique dans ce quartier. À leur arrivée, ils constatent que tout est calme et ne trouvent rien à signaler. Et pour cause, selon la piste privilégiée par les enquêteurs, la jeune femme était déjà morte et ensevelie quand ils se rendent sur place, et il était impossible de la voir depuis la rue. Un riverain, qui a l'habitude de garer sa voiture dans ce cul-de-sac, interrogé par la police, a déclaré être passé à quelques centimètres de son corps dissimulé sans rien voir.
Il est impossible pour le moment d'identifier la victime. Elle portait bien quelques vêtements, mais elle n'avait ni papiers, ni téléphone, ni signes distinctifs sur elle. L'enquête ouverte par le parquet de Grasse a été confiée à la Sûreté départementale.
Il va évidemment s'agir de retrouver celui ou celle qui a donné la mort, toujours en fuite ce dimanche, mais surtout déterminer les circonstances exactes de sa mort. Pour la police, l'hypothèse d'une mort violente et non-naturelle ne fait aucun doute. Une autopsie doit être pratiquée en début de semaine, mais l'hypothèse de violences conjugales semble, toujours selon la police, la plus vraisemblable.