Le maire de Montbrison insulté et victime de crachats
Christophe Bazile, maire de Montbrison (Loire)j, a été agressé et insulté ce dimanche dans un parc de sa ville par un groupe à qui il avait notifié sa fonction. Son agresseuse dort en prison et sera jugée mercredi.

Le maire de Montbrison a vécu ce que d'autres avant lui ont expérimenté ces derniers mois : une agression en bonne et due forme. Dimanche après-midi, il constate qu'un groupe de trois personnes pose des problèmes dans le jardin d'Allard. Après leur avoir indiqué qu'il est le maire de la ville, il leur demande de cesser de vociférer et d'importuner les passants. Requête sans effet puisque l'un des trois personnes, une femme, vient se coller à lui en l'insultant et en le repoussant. Elle finit par lui cracher au visage et sur les vêtements.
Christophe Bazile tente alors de téléphoner à la gendarmerie pour qu'une intervention ait lieu mais un autre membre du groupe l'en empêche physiquement. L'intervention de passants permet finalement de mettre fin à l'altercation après laquelle le maire de Montbrison est allé porter plainte contre l'agresseuse.
Une femme de 34 ans récidiviste, condamnée en octobre 2018 à quatre mois de prison ferme pour des faits similaires, selon nos informations sur un gendarme. Elle ne s'était pas présentée à son procès et n'avait donc pas encore purgé sa peine. Ce qu'elle fait donc depuis ce lundi, en attendant son procès en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Saint-Étienne mercredi après-midi.
"Peut-être que ça me renforce" - Christophe Bazile, maire de Montbrison
Christophe Bazile, maire de Montbrison : "le fait qu'on aille sur place pour régler des troubles arrange parfois les choses car j'imagine que beaucoup de personnes reconnaissent l'autorité de la fonction. Quand certains ne le font pas, il ne faut pas laisser passer. On se lance en politique pour régler des problèmes. On a aujourd'hui des soucis qu'on avait pas il y a quelques années. Cela fait partie de notre fonction et il faut l'accepter. On fait quoi ? On baisse les bras ? Ce n'est pas ma façon de faire et peut-être que ça me renforce."