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Le Mans : deux ans de prison ferme pour avoir imposé une fellation

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Un homme de 53 ans a été condamné à trois ans de prison, dont un avec sursis vendredi au tribunal correctionnel du Mans. En 2016, à la Ferté-Bernard, il avait pratiqué des attouchements et imposé une fellation à une jeune femme de 25 ans.

En mai 2016, le prévenu avait imposé une fellation à une jeune femme de 25 ans.
En mai 2016, le prévenu avait imposé une fellation à une jeune femme de 25 ans. © Radio France

L'agression sexuelle remonte au 31 mai 2016.  Une jeune femme découvre une fuite d'eau dans la chambre de son fils. Elle appelle à son secours, un ouvrier qui pose des fenêtres à côté. Et c'est là que tout dérape. 

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A la barre, le prévenu n'explique pas son geste. Il reconnaît tout ou presque. Le baiser forcé, les attouchements dans le couloir où il a traîné la jeune femme de 25 ans pour être à l'abri des regards. Et enfin, la fellation imposée.  

J'aurais pu tout perdre

Au président du tribunal, il tente de se justifier, sans sembler se convaincre lui même.  Il raconte que la jeune femme était charmante, la veille de l'agression, ils ont partagé un café. "on a causé, et un lien s'est formé." Le président de lui lancer : "Est-ce que, lorsque l'on trouve une femme charmante, on lui saute dessus ?" Engoncé dans sa veste noire, il reconnaît : "Non."*

Aujourd'hui, cet homme marié en a conscience, il a brisé deux vies. Celle de cette jeune maman, et la sienne. Sa femme est assise au fond du tribunal. Elle garde le regard baissé. "J'aurais pu tout perdre".  Finalement elle a pardonné à son mari. "On a beaucoup discuté", finit-il par lâcher, en éclatant en larmes. 

L'agression ne s'arrête qu'à l'arrivée de l'enfant de la victime

La plaignante n'est pas venue au procès. Selon son avocate, la jeune femme est incapable d'être confrontée à son agresseur, cet homme robuste, qui n'a arrêté ses actes que lorsque son petit garçon de 2 ans et demi est arrivé dans le couloir.  "L'intervention de l'enfant est un miracle", martèle son avocate. Elle rappelle les derniers mots de l'homme : "Je reviendrai pour terminer". 

S'il regrette désormais, il a longtemps nié. "Mon client a évolué" assure son conseil. "Ses explications ne sont pas encore satisfaisantes, mais le remord existe. Il a pris conscience du caractère criminel de ses actes". Avant la décision, lorsque le juge lui demande s'il a quelque chose à dire, le prévenu souffle : "Je m'excuse".

Cette repentance, le tribunal l'aura entendue. Cet homme de 53 ans a déjà fait plus d'un an de prison en préventive, et est depuis plusieurs mois à domicile, avec un contrôle très strict. En tout, 18 mois de privation de liberté. La justice le condamne à trois ans de prison, dont un avec sursis. Il a donc effectué la plus grande partie de sa peine, qui pourrait être aménagée. Il repart libre, avec obligation de soins, interdiction de rencontrer la victime, et inscription de son nom au fichier des délinquants sexuels. 

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