Le Touquet : un syndicat de policiers réclame de la considération pour les CRS qui surveillent la villa des Macron
Le syndicat Unsa se mobilise pour soutenir la quarantaine de CRS qui surveille la villa des Macron, au Touquet. Avec la météo de cet hiver, il demande la possibilité pour ces policiers de se mettre à l’abri, en cas d'intempéries. Il faudrait aménager des guérites.

Un restaurateur voisin est venu leur apporter de quoi passer les fêtes : un geste bienvenue pour les CRS qui sont chargés de surveiller la villa des Macron au Touquet. La villa Monejean est située en plein centre-ville et elle est surveillée 24h/24 par une trentaine de policiers qui se relaient avec leur armement.
Pour les soutenir, et améliorer leurs conditions de travail, le syndicat Unsa se mobilise. Car, récemment, un de ces CRS en faction a été réprimandé pour s’être mis à l’abri dans un véhicule, lors d’une grosse averse. Christian Canon est le secrétaire zonal-adjoint du syndicat Unsa des CRS.
Il n'y a pas de locaux pour surveiller la villa. Les CRS ont un véhicule à disposition. Mais comme il faut qu'ils soient particulièrement vigilants, il y a un fonctionnaire sur la voie publique en permanence avec son fusil d'assaut et un gilet pare-balles lourd pour le protéger.
Installer une guérite près de la villa
A tour de rôle, les CRS passent donc la journée dehors, même si la hiérarchie vient de consentir qu’en cas de très fortes intempéries, ils peuvent se réfugier dans leur fourgon, en gardant la porte ouverte. Du mieux pour le syndicat, qui propose l’installation d’une guérite pour le policier en faction :
Dans toutes les gardes statiques qui se font en région parisienne, il y a des guérites protégées. Les collègues sont en surveillance, mais à l'abri. Il faut prendre une décision.
Le syndicat espère une réunion prochainement, en préfecture, avec peut être aussi la mairie du Touquet, pour voir ce qu’il est possible de faire concrêtement.