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Le trompettiste Ibrahim Maalouf condamné à quatre mois avec sursis pour agression sexuelle sur une collégienne de Sète

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Le trompettiste Ibrahim Maalouf a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour agression sexuelle sur une collégienne de Sète (Hérault). Condamnation prononcée ce vendredi par le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne). Les faits remontent à 2013.

Le musicien lors de son procès le 9 novembre
Le musicien lors de son procès le 9 novembre © Maxppp -

Le tribunal correctionnel de Créteil a condamné ce vendredi le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf à quatre mois de prison avec sursis pour une agression sexuelle sur une collégienne de 14 ans. Le tribunal a également condamné l'artiste à une amende de 20.000 euros. La jeune fille qui l'accuse était à l'époque scolarisée en troisième à Sète et élève au conservatoire de la ville. Elle avait rencontré l'artiste durant l'été 2013 lors d'un concert qu'il donnait au Théâtre de la Mer à Sète. Elle-même étudiait la trompette depuis 2007.

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"Est apparu chez elle un malaise croissant avec des atteintes à elle-même : scarifications, boulimie, anorexie. Un certain nombre de troubles parfaitement classiques dans des dossiers d'agression sexuelle sur mineur où l'enfant retourne contre lui le rejet qu'il a de lui-même et de ce corps qui a subi des choses qu'il ne voulait pas."- Me Moquet, l'avocat de la jeune fille

Lors de l'audience début novembre, elle avait parlé d'un baiser "avec la langue" à la sortie d'un cinéma, dans le cadre d'un stage de troisième qu'elle effectuait au studio d'enregistrement du musicien à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) fin 2013. Deux jours après, selon elle, il avait eu à son égard des gestes à caractère sexuel.

Un unique "bisou" d'une adolescente amoureuse qu'il a repoussée

Le virtuose de la trompette, qui était présent à l'énoncé du jugement, a toujours nié toute agression sexuelle, plaidant le "dépit amoureux" d'une jeune fille qui n'aurait pas supporté d'être éconduite. Selon l'avocat de la jeune fille, "à l'époque, elle était fascinée par cet homme dont elle était follement amoureuse. Elle croyait que c'était l'amour de sa vie et il n'était pas question de lui porter atteinte d'une quelconque façon" pour pouvoir bénéficier d'un éventuel "piston", elle qui voulait suivre ses traces. 

Après l'énoncé du jugement, le trompettiste a réagi sur Twitter, utilisant les mêmes arguments.

Le procureur de la République avait requis six mois de prison avec sursis.

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