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Les deux agresseurs présumés de Yoann Gillet, l'élu RN de Nîmes, placés sous contrôle judiciaire

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Les deux jeunes hommes soupçonnés d'avoir agressé l'élu RN de Nîmes ont été placés sous contrôle judiciaire. Le parquet du TGI avait demandé leur placement en détention provisoire. Une information judiciaire pour violence aggravée notamment en réunion et avec préméditation a été ouverte.

Le tribunal de grande instance de Nîmes. Le tribunal de grande instance de Nîmes.
Le tribunal de grande instance de Nîmes. © Radio France - Ludovic Labastrou

Deux jeunes, 25 et 22 ans, soupçonnés d'avoir agressé Yoann Gillet ont été placés sous contrôle judiciaire ce mercredi 30 octobre. Une agression samedi dernier à Nîmes qui a visé l'élu du Rassemblement National. Ce dernier s'était vu signifier quatre jours d'interruption de travail et pointait du doigt des auteurs membres de la mouvance antifa (antifasciste). Ce qui n'est pas, pour l'heure, démontré par l’enquête qui se poursuit sous commission rogatoire.

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"Il ne s'agit pas d'une rixe, d'une bagarre mais clairement d'une agression" - parquet de Nîmes

"Il ne s'agit pas d'une rixe, d'une bagarre mais clairement d'une agression" dit le parquet de Nîmes qui a ouvert une information judiciaire. Elle devrait éclaircir les circonstances qui restent encore floues. La sûreté départementale du commissariat poursuit ses auditions de témoins et l'exploitation des images de la vidéo-protection pour mettre la main sur les quatre autres agresseurs toujours dans la nature. Lors de l’enquête en flagrance, cinq policiers ont été dévolus à cette affaire.

Six agresseurs potentiels, seulement deux arrêtés

Car ils étaient six au total à s'en prendre à autant de membres du Rassemblement National en train de prendre en verre ce samedi soir devant la maison carrée à Nîmes. Six militants du RN. Deux groupes se rencontrant - peut-être fortuitement - le second revenant au contact et utilisant pour en découdre tables, chaises ou verres.

"L'appartenance au mouvement antifa (antifasciste) n'est pas démontrée".

À ce stade de l’enquête rien ne démontre l'appartenance des deux jeunes inconnus des services de police. Sans emploi, ils vivent à Saint Gilles. Le plus âgé dit ignorer le statut d'élu de Yoann Gillet. Il revendique avoir agi contre un parti situé dans la mouvance raciste. Le motif politique dans une agression n'est pas juridiquement une circonstance aggravante. Ils encourent jusqu'à sept ans de prison.

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