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Les familles de quatre roubaisiens détenus en Turquie en appellent à Emmanuel Macron
Quatre jeunes roubaisiens purgent dans une prison turque une peine de 13 ans de prison pour agression sexuelle sur mineure. Des faits qu'ils nient farouchement. Leurs proches montent au créneau pour réclamer leur transfert en France.

Les familles de quatre Roubaisiens incarcérés en Turquie en appellent au président de la République pour obtenir leur transfert en France. Les quatre jeunes, accusés d'agression sexuelle sur mineure, sont en prison depuis plus d'un an.
C'est un séjour de vacances entre copains qui a viré au cauchemar. "Ils sont passés de leur chambre d'hôtel à une cellule de prison", résume amer, le père d'un des Roubaisiens.
Des vacances qui virent au cauchemar
Le cauchemar commence fin août 2016. Six jeunes de la ville, âgés de 19 à 22 ans, sont en vacances dans un hôtel-club de la ville touristique de Bodrum au sud-ouest de la Turquie. L'un d'eux rencontre une jeune fille. C'est une idylle estivale. Selon les roubaisiens, la jeune fille, une anglaise, prétend avoir 18 ans. Elle n'a en réalité que 13 ans. L'avocate des nordistes évoque "un jeu sexuel, un jeu amoureux". Le frère de la jeune fille surprend le couple et porte plainte.
Deux des roubaisiens sont mis hors de cause et rentrent en France. Les quatre autres se retrouvent emprisonnés au centre de détention de Mugla près de Bodrum. Et même si les juges reconnaissent qu'il y a eu tromperie sur l'âge de la victime, les quatre copains sont condamnés à une peine de 13 ans de prison pour agression sexuelle sur mineure. Des faits qu'ils nient totalement. D'autant qu'un seul d'entre eux a reconnu une "aventure" avec la jeune fille.
"Nous allons faire de nouveau appel mais l'audience n'aura lieu que dans quelques mois", explique l'avocate Me Missaoui Lefebvre, "S'ils sont à nouveau condamnés, nous n'irons pas en cassation mais nous ferons une demande de transfèrement pour qu'ils purgent leur peine dans une prison française".
La douleur des familles
Les familles des jeunes en appellent à Emmanuel Macron, mais aussi à la Garde des Sceaux Nicole Belloubet. A la douleur du sentiment d'injustice, s'ajoute celle de l'éloignement.
Houarda est la maman d'un des jeunes. Elle explique, les larmes aux yeux, qu'elle ne peut aller en Turquie "qu'une fois par mois, car nous n'avons pas les moyens financiers d'y aller toutes les semaines. Et nous devons courir les avions et les escales. Ça coûte très cher et nous devons à chaque fois voir avec nos employeurs, qui ne nous libèrent pas toujours. C'est vraiment un cauchemar, nous sommes seuls, nous n'avons personne sur qui nous appuyer. Mon fils me manque, je n'arrive même pas à entrer dans sa chambre".
Une pétition sur internet
Pour soutenir les familles, et appuyer la demande de transfert, une association vient d'être créée. Son nom : "4 ados prisonniers en Turquie". Par ailleurs, une pétition a été lancée sur internet, elle a déjà recueilli près de 12 000 signatures.
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