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Les jihadistes françaises arrêtées au Kurdistan syrien seront "jugées là-bas", si un "procès équitable" est possible
Les femmes jihadistes françaises arrêtées dans le "Kurdistan syrien" seront "jugées là-bas" si les "institutions judiciaires sont en capacité d'assurer un procès équitable" avec des "droits de la défense respectés", a déclaré jeudi le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

Si "dans la partie kurde de la Syrie, dans le Kurdistan syrien", "il y a des institutions judiciaires qui sont en capacité d'assurer un procès équitable avec des droits de la défense assurés, elles seront jugées là-bas", a déclaré Benjamin Griveaux jeudi sur RMC et BFMTV , au sujet des femmes jihadistes françaises qui seraient arrêtées dans cette zone.
Le cas Emilie König au cœur du débat
"Quel que soit le crime qui ait été commis, même le plus abject, il faut que la défense puisse être assurée pour des ressortissants français à l'étranger". Emilie König, figure de la mouvance jihadiste française détenue par les forces kurdes en Syrie, demande son rapatriement aux autorités françaises, "qui ont l'obligation de la juger", selon son avocat.
Evoquant son cas ainsi que celui d'autres Françaises dans des circonstances similaires, Benjamin Griveaux a indiqué : "Ce sont les informations à l'heure actuelle dont on dispose : qu'elles ont été arrêtées, et a priori qu'elles ne se sont pas rendues d'elles-mêmes, qu'elles ont été arrêtées en combattant", a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement.
La jeune femme de 33 ans est réclamée par la justice française depuis 2015 dans le cadre d'une enquête liée à la filière dite "de Nîmes" (Gard). Arrêtée début décembre, cette propagandiste et recruteuse notoire se trouve détenue dans un camp kurde en Syrie avec son garçon de 4 ans et ses jumelles d'un an, en compagnie d'autres femmes françaises.
Les Kurdes syriens "prêts à s'arranger" avec Paris
Les Kurdes syriens qui détiennent plusieurs dizaines de femmes de jihadistes français avec leurs enfants sont prêt à "s'arranger" avec Paris pour qu'elles puissent être jugées en France ou en Syrie, a déclaré jeudi à l'AFP leur représentant en France. "Nos institutions collaborent avec la France dans la lutte antiterroriste" et "dans le cadre de la coalition internationale anti Daech, dont la France fait activement partie", a expliqué Khaled Issa, représentant de la fédération kurde syrienne (Rojava) qui contrôle une partie du nord et du nord-est de la Syrie repris depuis deux ans aux groupes jihadistes.
D'après une source proche du dossier en France, une trentaine de jihadistes français adultes, hommes et femmes, accompagnés de plusieurs dizaines d'enfants, ont été arrêtés en Syrie et Irak, dont la grande majorité par les forces kurdes en Syrie.
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