Les parents de Sacha, 18 ans, disparu depuis le 31 janvier en Oisans, lancent un appel poignant

"Ce qui me porte c'est _l'envie de le retrouver et de l'embrasser, dans la mesure du possible...__"_ : Depuis la terrasse de son chalet du Raffour (un hameau de Bourg d'Oisans), Sylvie, la maman de Sacha, regarde la montagne qui l'entoure et qui lui a pris son fils. Pour elle, il est là haut, quelque part, probablement emporté par une avalanche.

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Sacha Arabadzic, un étudiant grenoblois de 18 ans, a disparu depuis le 31 janvier dernier dans le massif de l'Oisans. Malgré un appel à témoins et les recherches menées par les secours en montagne, le jeune homme est introuvable. Les sauveteurs pensent qu'il a pu être emporté par une avalanche. Sacha, membre du ski club de Vaujany, était parti skier seul ce jour-là, sur le domaine de l'Alpe d'Huez. Il est possible qu'il ait voulu rentrer chez lui, dans la vallée, en hors-piste. La police judiciaire a été saisie de l'enquête.

Qui est cette personne qui a pris la dernière photo de Sacha, et pourquoi ne manifeste-t-elle pas ?"

Sylvie, la mère de Sacha, ne croit pas à une fugue mais elle se raccroche à cette photo de son fils, prise avec son téléphone par une tierce personne. Le jeune skieur l'a postée le jour de sa disparition.

Elle lance un appel : "Qui est cette personne et pourquoi elle ne se manifeste pas alors qu'on a besoin de son aide ? Peut-être qu'il lui a parlé de son parcours par exemple... Ou même juste _pour échanger avec elle, la rencontrer, étant l'une des dernières avec qui Sacha a conversé.__"_

La montagne n'est ni juste ni injuste, elle est dangereuse."

Pour son père Ivan, "ce jour-là, Sacha s'est cru le plus fort pour maîtriser son Oisans, sa montagne qu'il adore, mais il a perdu. Le problème c'est que la montagne n'est ni juste ni injuste, elle est dangereuse". Pourtant Ivan avait confiance en son fils, qui skiait depuis l'âge de trois ans. "Il m'avait dit qu'un jour il descendrait au Raffour en hors-piste mais ce n'était pas sûr... J'ai discuté avec son entraîneur, qui m'a dit que si Sacha l'avait prévenu qu'il descendait en hors-piste jusque chez nous, il lui aurait dit de ne pas faire cette connerie, pas tout seul."

Sylvie est dévastée par l’angoisse de ne pas savoir où est son fils, ce qui lui est arrivé. Et sa voix se brise : "Sans les gens de la région, sans notre famille, nos amis, qui se sont manifesté, ça serait bien plus dur... Merci à tous ceux qui nous aiment ou qui sont touchés, c'est un amour qui nous porte et heureusement qu'il est là car sinon je me serais cogné la tête contre les murs."