Loire : huit personnes interpellées après l'agression d'un policier à Rive-de-Gier
Opération de police ce mercredi matin à Rive-de-Gier, Saint-Chamond (Loire) et Givors (Rhône). Au total, 84 policiers sont intervenus pour interpeller huit personnes, soupçonnées d'avoir participé à l'agression d'un policier il y a presque deux semaines.
C'est une opération d'envergure qui a été menée, ce mercredi matin aux aurores, à Rive-de-Gier, Saint-Chamond (Loire) et Givors (Rhône). Près d'une centaine de policiers sont intervenus pour une vague d'interpellations, presque deux semaines après l'agression d'un policier dans le quartier du Grand Pont de Rive-de-Gier.
Les personnes interpellées sont entendues par les enquêteurs
Au total, 84 policiers, ceux de la Loire, renforcés par des effectifs de la BRI de la Police judiciaire et de deux antennes du RAID, ont participé à cette opération, décidée sur commission rogatoire de la juge d'instruction du tribunal judiciaire de Saint-Étienne en charge du dossier. Huit personnes ont été interpellées, sans que l'on en sache plus sur leur profil. Elles sont actuellement entendues par les enquêteurs. Leur garde à vue peut durer jusqu'à 48 heures.
Ces interpellations ont eu lieu dans le cadre de l'enquête ouverte pour "violences volontaires aggravées sur personne dépositaire de l’autorité publique, menaces de crimes ou délits et outrages".
Le policier blessé sorti de l'hôpital
Dans la nuit du 13 au 14 mai, Jean-Paul, un brigadier de 50 ans, avait reçu un projectile sur la tête alors qu'il intervenait dans le quartier du Grand-Pont, à Rive-de-Gier, avec ses collègues. Il avait dû être opéré en urgence et admis en réanimation. Il est sorti de l'hôpital vendredi dernier.
"Merci à la police nationale pour son action rapide et efficace (...). Les attaques contre nos forces de l’ordre ne resteront pas impunies", a tweeté le ministre de l'Intérieur en fin de matinée.
Des arrestations saluées également par le maire de Rive-de-Gier espérant que "cette opération permette à la Justice d’aller au bout de son travail et que chacun réponde de ses actes". Vincent Bony attend toujours une réponse du ministre de l'Intérieur. L'élu communiste a demandé à être reçu par Gérald Darmanin.