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Loire : un surveillant agressé à la prison de la Talaudière

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Un surveillant du centre pénitentiaire de la Talaudière, dans la Loire, a été agressé par un détenu ce mercredi. Ce dernier s'est jeté sur lui pour le frapper pour une raison encore inconnue. Le surveillant a été blessé à la tête. Ses collègues ont prévu de débrayer ce jeudi matin.

Les cours exterieures de la prison de La Talaudiere Les cours exterieures de la prison de La Talaudiere
Les cours exterieures de la prison de La Talaudiere © Radio France - Yves Renaud

Les surveillants de la prison de la Talaudière sont appelés à débrayer ce jeudi matin, après l'agression d'un de leurs collègues. Ça s'est passé ce mercredi après-midi vers 15 heures. Ce surveillant a ouvert la cellule d'un détenu qui pour une raison inconnue s'est jeté sur lui pour le frapper. Dans la bagarre, un verre s'est brisé et le surveillant s'est ouvert la tête. Une dizaine de ses collègues sont arrivés en renfort pour maîtriser le prisonnier violent, apparemment de forte corpulence, et un autre surveillant s'est blessé au doigt.

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"On ne s'attend jamais à être agressé en ouvrant une cellule"

"Notre collègue blessé à la tête a été pris en charge par les pompiers", explique Stéphane Perrot, secrétaire local Ufap-Unsa justice du centre pénitentiaire de la Talaudière. "Il avait une plaie de 10 centimètres sur le crâne et a eu besoin de points de suture." Et après le suicide d'un prisonnier le 11 novembre dernier et la bousculade d'un autre surveillant tout récemment, ça commence à faire beaucoup pour le syndicaliste. "On sait qu'il y a toujours un risque, même si on ne s'attend jamais à être agressé en ouvrant une cellule", poursuit Stéphane Perrot. "Il va sûrement falloir discuter des moyens de sécurité mis en place sur l'établissement de la Talaudière."

Des travaux sont bien en cours, mais ils concernent surtout la rénovation des douches et l'extérieur de la prison, "notamment pour éviter les projections", explique Stéphane Perrot. S'ils débrayent avant tout pour soutenir leur collègue agressé, les surveillants attendent maintenant une sanction rapide du détenu violent, avec "une comparution immédiate au tribunal correctionnel de Saint-Étienne et une condamnation."

Ce jeudi matin, une quarantaine de personnes, dont des surveillants, se sont rassemblées devant le centre pénitentiaire entre 6h10 et 7h40.

Ufap Unsa justice.
Ufap Unsa justice.
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