Meurtre d'une femme à Bar le Duc : le suspect avoue
L'homme interpellé samedi dans le cadre de l'enquête sur le meurtre d'une femme à Bar le Duc est passé aux aveux : il reconnait le meurtre par strangulation mais pas la préméditation. Le parquet a ouvert une information judiciaire pour "assassinat".

Lorsque les enquêteurs trouvent la victime sur ce chemin forestier, près de Bar-le-Duc , elle est dénudée, un morceau de soutien-gorge et de la ouate sont également retrouvés sous le corps.
La victime est rapidement identifiée grâce à une prise d'empreinte, elle est déjà fichée comme toxicomane, elle s'appelle Chloé, elle a 33 ans, et vit chez sa mère à Tronville-en Barrois dans la Meuse. Les premières auditions de l'entourage permet aussitôt d'orienter les enquêteurs vers Christophe D, un homme de 45 ans, vivant à Bar-Le-Duc, lui aussi déjà connu des services de police pour toxicomanie. Il fait partie des connaissances de la victime.
Il est donc interpellé chez lui samedi. La perquisition permet de retrouver la partie manquante du soutien-gorge de la victime, ainsi qu'une de ses culottes dans la poubelle et des lacets.
Les explications du suspect sont pour le moins confuses : oui, il a vu la victime, elle est venu chez lui, ils ont eu des rapports sexuels sado-maso (ce qui expliquerait, selon lui, la présence des lacets) mais tout cela s'est passé le jeudi et depuis il ne l'a plus revu, c'est en tout cas la première version qu'il donne aux enquêteurs.
Beaucoup d'éléments à charge
Seul problème, c'est qu'à l'analyse de son téléphone portable, les enquêteurs retrouvent des SMS adressés à l'une de ses ex compagne : dans ses messages, Christophe D dit vouloir régler ses comptes à la victime et mettre fin à ses jours ensuite, autres éléments à charge : des traces de sang dans sa voiture et enfin son passé judiciaire qui ne plaide pas pour lui, en 2013, il a déjà été condamné à deux ans de prison pour avoir tenté d'étrangler l'une de ses ex compagnes à l'aide de câbles électriques.
Face à tous ces éléments, Christophe D a fini par passer aux aveux ce lundi soir : il reconnait le meurtre par strangulation mais pas la préméditation.