Meurtre de Chaingy : le mari passe aux aveux
Le mari de Florence Thibaudat, cette femme de 55 ans dont la dépouille a été retrouvée le dimanche 17 novembre dernier à Chaingy, a avoué être l'auteur du meurtre.

C'est une crise de jalousie qui aurait tout déclenché. Les faits se sont déroulés au domicile du couple dans le quartier de l’Argonne à Orléans. Florence Thibaudat, âgée de 55 ans, est agent d'entretien et mère de quatre enfants. Lui a 59 ans et travaille comme agent de sécurité. Il a deux filles.Tous ces enfants sont majeurs et n'habitent plus le domicile familial.
Samedi 16 novembre vers midi, au cours d'une dispute, la quinquagénaire annonce à son mari qu'elle a un amant. Furieux, son mari lui porte alors deux coups au visage avant de l'étrangler.
Dissimuler le corps
L'homme passe ensuite l'après-midi à effacer les traces de son crime. Il commence par mettre le corps de Florence Thibaudat dans sa voiture, dissimulé dans une housse de canapé. Puis il se rend au supermarché de Saint-Jean-de-la-Ruelle pour acheter une grande valise.
Samedi soir, il dépose le corps sur une petite plage en bord de la Loire, en bordure d'un chemin forestier de la commune de Chaingy. C'est là qu'il sera découvert par des promeneurs le lendemain 17 novembre à 14h30. Le mari de Florence Thibaudat avait tenté de maquiller son crime en agression sexuelle puisqu'il avait retiré le bas de pyjama de son épouse.
Les gendarmes mis sur la piste par une caméra de surveillance
C'est une caméra de surveillance, installée par le maire de Chaingy pour surveiller la petite plage, qui a mis les gendarmes sur la piste.
Arrêté et mis en garde-à-vue jeudi matin, l'homme a finalement avoué être l'auteur du meurtre le soir-même. Il a été mis en examen pour homicide volontaire par conjoint et placé en détention provisoire. Il risque la prison à perpétuité.
Deux mains courantes déposées par le mari
Par le passé, le mari de Florence Thibaudat avait déposé deux mains courantes à la gendarmerie. L'une en janvier et l'autre en février 2017. Lors d'une précédente crise du couple, son épouse l'avait en effet chassé du domicile conjugal en le menaçant avec une pelle.