Violences urbaines à Saint-Florentin : trois hommes condamnés à 18 et 24 mois de prison ferme
Trois hommes ont été condamnés à des peines de prison ferme pour avoir participé à des violences urbaines à Saint-Florentin (Yonne). C'est leur ADN qui les a trahis.
Trois hommes ont été jugés ce mercredi, en comparution immédiate, au tribunal d'Auxerre. Ils ont été tous les trois condamnés pour avoir pris part à des violences urbaines à Saint Florentin, fin août ou fin octobre. À chaque fois, une embuscade avait été tendue aux pompiers et aux gendarmes qui avaient été caillassés. Une dizaine de voitures en tout avaient été incendiées. Le montants des dégâts pour ces deux soirées se chiffrent à 80 000 euros.
Confondus par leur ADN
Des traces ADN appartenant aux trois prévenus ont été retrouvées sur des fragments de bouteilles qui ont servi à la fabrication de cocktails Molotov ou sur une pierre utilisée pour le caillassage des pompiers. Devant la justice, les trois hommes âgées de 21, 23 et 41 ans ont niés les faits qui leur étaient reprochés mais on eu bien du mal à expliquer comment leur ADN était arrivée là.
Drôle de coïncidence
"Le briquet est l'objet le plus volé au monde" a expliqué le plus jeune. "Moi" argumente le prévenu de 41 ans, "j'ai travaillé dans les espaces verts et depuis je ramasse systématiquement les bouteilles qui traînent pour les mettre à la poubelle. Quelqu’un a très bien pu en récupérer une pour me piéger".
De la prison ferme
Ni les statistiques sur les vols de briquets de l'un, ni la collecte de verre obsessionnelle de l'autre, ni d'ailleurs les autres tentatives d'explications n'ont convaincu le tribunal. Les trois homme ont été condamné a des peines de deux ans à 18 mois de prison ferme et un an de sursis probatoire. Des peines sensiblement similaires aux réquisitions du procureur, qui avait demandé trois ans de prison dont deux ans fermes pour chacun des trois hommes.