Nantes : l'adjoint chargé des Dervallières revient sur le drame de lundi soir
Ali Rebouh, l'adjoint au maire de Nantes, revient sur les tirs qui ont fait deux blessés lundi soir dans le quartier des Dervallières.
Alors qu'un adolescent de 15 ans est entre la vie et la mort ce mercredi après les tirs de lundi soir dans le quartier des Dervallières à Nantes, l'adjoint au maire chargé de ce quartier revient sur le climat dans ce quartier. "On avait été alerté lors du premier confinement", dit Ali Rebouh. L'élu poursuit : "J'avais été alerté par des habitants sur des problèmes d'occupation de halls et de trafic de stupéfiants. J'avais été alerté aussi fin décembre par une pétition signée par 33 locataires et j avais calé un rendez-vous avec eux le 20 janvier avant le drame de lundi soir. On était conscient de la difficulté pour autant, on n'avait pas imaginé que ça puisse prendre des proportions comme ça a pu prendre lundi dernier."
Quelle solutions ?
"Il n'y pas une solution miracle", dit Ali Rebouh. Pour l’adjoint chargé du quartier des Dervallieres, "il y a un travail à faire avec le bailleur qui gère les halls d'immeuble, avec la Police nationale et la Mission tranquillité publique. C'est collectivement qu'on trouvera des solutions." Faut-il plus de policiers, plus de caméras de surveillance ? Réponse d'Ali Rebouh : "Ce sont des choses qu'il faudra poser de manière pragmatique, pour faire en sorte qu'on soit plus efficace. Je n'ai pas dit qu'on a pris trop de retard mais il faut qu'on avance sans doute beaucoup plus vite et surtout en coopération avec tous les acteurs qui travaillent autour des questions de tranquillité publique et de sécurité."