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Nouvel An : ils distribuent des repas aux personnes précaires et isolées à Bègles

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Dix jeunes Béglais ont distribué gratuitement plus de cent repas de fêtes ce jeudi 31 décembre à Bègles. Ils ont été soutenus par l’Association de Prévention Spécialisée et le Centre Social et Culturel.

Les jeunes bénévoles ont été soutenus par l’Association de Prévention Spécialisée de Bègles et  Centre Social et Culturel.  et Les jeunes bénévoles ont été soutenus par l’Association de Prévention Spécialisée de Bègles et  Centre Social et Culturel.  et
Les jeunes bénévoles ont été soutenus par l’Association de Prévention Spécialisée de Bègles et Centre Social et Culturel. et © Radio France -

Ils ont choisi la recette, cuisiné pendant toute une journée et distribué une centaine de repas gratuitement à Bègles : dix jeunes des quartiers de la ville ont souhaité s'investir auprès des personnes isolées et en situation de précarité ce mercredi 31 décembre, à la veille de la nouvelle année. 

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L’Association de Prévention Spécialisée de Bègles (APSB) les a accompagnés dans leur démarche, pour trouver une assez grande cuisine afin de réaliser autant de repas. De son côté, le Centre Social et Culturel les a accueillis à Chapitô, lieu de vie au cœur du quartier Terres Neuves, pour la distribution des repas. Ils ont ensuite tout fait eux-mêmes. Le menu : "Poulet à la provençale, riz coriandre et une brioche sucrée".

"Ça nous fait plaisir de faire plaisir aux autres"

Parmi les jeunes bénévoles Karima, 21 ans : "On voulait faire profiter les personnes qui ne font pas spécialement les fêtes ou qui n'ont pas les moyens de se nourrir sainement. Ça nous fait plaisir de faire plaisir aux autres", explique la jeune femme. 

Et pour toucher un plus large public, Karima et son amie Nawelle, accompagnées d'Elodie de l'APSB, partent même en mini-bus distribuer les repas au domicile des personnes âgées : "Les personnes âgées essaient de se confiner un maximum et en plus il y a certaines tours dans les quartiers où il n'y a pas d'ascenseur et elles vivent parfois au sixième étage donc on ne va pas les faire descendre !"

On a un toit sur la tête, on mange à notre faim, pourquoi on ne viendrait pas aider les gens qui sont plus dans le besoin que nous ?

Si la crise sanitaire a creusé les inégalités sociales, les deux amies n'ont pas attendu l'épidémie pour venir en aide aux plus démunis : "Depuis le collège, on a toujours fait ce genre de choses. L'hiver, on donnait des manteaux, des cafés...", se souvient Karima. "Parfois on piquait même des couettes chez nous, ajoute Nawelle. On a un toit sur la tête, on mange à notre faim, pourquoi on ne viendrait pas aider les gens qui sont plus dans le besoin que nous ?"

Plus que de bonnes actions, les deux jeunes femmes y voient une véritable vocation. Elles espèrent d'ailleurs pouvoir trouver un travail dans le secteur social. 

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