Orléans : 8 mois de prison ferme pour l'homme contrôlé avec un pistolet chargé à côté du marché de Noël
Le 10 décembre dernier, un homme de 33 ans était interpellé par la police à Orléans, tout près du marché de Noël. Il était en possession d'un pistolet prêt à servir. Le tribunal l'a condamné ce mercredi à 1 an de prison dont huit mois fermes pour transport d'arme.

L'affaire avait suscité une certaine émotion le 10 décembre dernier. L'homme de 33 ans était interpellé par la police à Orléans, tout près du marché de Noël, en possession d'un pistolet de calibre 6-35. Le pistolet était chargé et prêt à servir. Cet ancien maçon au chômage, ex-orléanais habitant Vierzon, a été jugé ce mercredi au tribunal correctionnel d'Orléans : il a été condamné à 1 an de prison, dont huit mois fermes.
Une affaire qui n'a aucune dimension terroriste
C'est plutôt le procès de la bêtise qui a eu lieu. La première, c'est de faire crisser les pneus de sa voiture pour frimer rue d'Escures, tout près du marché de Noël à Orléans. Il conduit une Mercedes prêtée par son beau-frère, alors qu'il n'a plus le permis. Une patrouille remarque la scène. Lorsque les policiers l'arrêtent, ils sentent une forte odeur de cannabis et trouvent à son pied 2 boulettes de résine. C'est en fouillant le véhicule qu'ils découvrent un pistolet de calibre 6-35, avec 3 cartouches à l'intérieur. Un pistolet que l'homme explique "avoir acheté 100 euros dans la rue à Vierzon," dans le Cher, et qui selon lui "ne fonctionnait pas" et "une arme achetée pour se protéger après une altercation."
Car il habite Vierzon alors qu'il lui est interdit de quitter le Loiret : c'est ce que prévoit le contrôle judiciaire qui lui a été imposé en 2014 lors de sa mise en examen dans une affaire de stupéfiants. Depuis avril 2016, il ne respecte d'ailleurs plus son obligation de pointer au commissariat d'Orléans, mais la justice ne lui en a jamais fait reproche. "C'est une accumulation de bêtises", conclut son avocate. Le procureur fustige au contraire "un comportement assez inquiétant dans le contexte actuel."
L'homme a été immédiatement incarcéré. Il a été relaxé pour la détention de l'autre arme retrouvée chez lui à Vierzon, suite à un problème de procédure.