Agression d'un photographe à Reims : un premier suspect interpellé grâce aux caméras selon Darmanin
Au lendemain de l'interpellation d'un homme, suspecté d'être impliqué dans l'agression de Christian Lantenois à Reims, le ministre de l'Intérieur a apporté des précisions sur les circonstances du drame. Avant sa prise de parole, les députés ont exprimé leur soutien à la victime
Trois jours après la violente agression de Christian Lantenois, photo-journaliste à L'Union, quartier Croix-Rouge à Reims, le ministre de l'Intérieur a fait le point sur l'interpellation d'un suspect lundi soir. Un homme, majeur, placé en garde à vue pour "tentative de meurtre aggravé". Le procureur de la République de Reims annonce ce mardi soir la prolongation de la garde à vue.
"Le potentiel auteur de cet acte ignoble"
Lors de la séance des questions au gouvernement, Gérald Darmanin a salué, ce mardi, le rôle joué par les caméras de la ville de Reims, "qui nous ont permis de comprendre ce qu'il s'est passé. La police a pu interpeller celui qui est considéré, je mets des guillemets, comme le potentiel auteur de cet acte ignoble", a précisé le ministre de l'Intérieur après avoir rappelé le contexte autour de l'agression de Christian Lantenois, dont le pronostic vital est toujours engagé.
Le photo-journaliste de 65 ans a été agressé samedi dernier, alors qu'il se rendait avec une collègue dans le quartier Croix-Rouge après des signalements d'incidents. "La police nationale est intervenue rapidement puisqu'elle-même procédait à la sécurisation du quartier devant une trentaine d'individus qui s'en prenaient aux biens publics et manifestement à ce journaliste", a rappelé Gérald Darmanin avant d'assurer que les services de police sont pleinement mobilisés pour retrouver d’éventuels complices et/ou agresseurs.
L'Assemblée Nationale exprime sa "solidarité totale"
Avant la prise de parole du ministre de l'Intérieur, le président de l'Assemblée, Richard Ferrand a exprimé la solidarité totale des députés à l'égard du journaliste agressé, de sa famille et de la rédaction de l'Union.
L'Assemblée Nationale ne peut accepter que ne soit pris à partie, un journaliste qui incarne la liberté de la presse. - Richard Ferrand, président de l'Assemblée Nationale.