Pont de Mirepoix-sur-Tarn : le parquet de Toulouse ouvre une nouvelle étape dans l'enquête
Le parquet de Toulouse ouvre une information judiciaire pour homicides et blessures involontaires après l'effondrement du pont suspendu de Mirepoix-sur-Tarn le 18 novembre dernier en Haute-Garonne. La notion de "violation manifeste" des consignes de sécurité est retenue pour la suite de l'enquête.

Le parquet de Toulouse fait un point sur l'enquête autour de la chute du pont de Mirepoix le 18 novembre dernier. Dans un communiqué le procureur annonce qu'il a ouvert le 12 décembre une information judiciaire. Une procédure classique dans le temps judiciaire. Mais ce qu'il faut noter, ce sont les motifs de cette information : "homicides involontaires et blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à trois mois, délits aggravés par la violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement."
L'effondrement de ce pont suspendu qui permettait le franchissement du Tarn au nord-est de la Haute-Garonne a fait deux morts et un blessé. Ce matin-là, un camion de 50 tonnes conduit par un chef d'entreprise du BTP de Bessières s'est engagé sur l'ouvrage pourtant limité aux véhicules de 19 tonnes.
Le parquet de Toulouse précise que les investigations se poursuivent.
