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Portrait d'Emmanuel Macron déchiré par un gilet jaune à Besançon : délibéré le 12 novembre

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Stéphane Espic, le gilet jaune accusé d'avoir volé et dégradé le portrait d'Emmanuel Macron dans le hall de la mairie de Besançon le 2 août 2021, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Besançon, ce jeudi. Il a assumé son acte, le jugement a été mis en délibéré au 12 novembre.

Les faits se sont déroulés lundi 2 août, filmés et postés sur une page Facebook de gilets jaunes Les faits se sont déroulés lundi 2 août, filmés et postés sur une page Facebook de gilets jaunes
Les faits se sont déroulés lundi 2 août, filmés et postés sur une page Facebook de gilets jaunes - Capture d'écran Facebook

Il avait décroché et volé le portrait d'Emmanuel Macron dans le hall de la mairie de Besançon le 2 août 2021 , le gilet jaune Stéphane Espic devant le tribunal correctionnel de Besançon, jeudi 21 octobre. Son jugement a été mis en délibéré et sera rendu le 12 novembre

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Après l'avoir volé il a déchiré le portrait du président de la République, avant de placer le visage d'Emmanuel Macron dans son caleçon, en se filmant et en diffusant la vidéo en Facebook live. Devant la cour, il a pleinement assumé les faits , mais a revendiqué un délit politique. A l'inverse, pour la procureure : "il s'agit d'un délit commun".

Le tribunal n'est pas une tribune" - le juge 

"Monsieur Espic veut une reconnaissance, une tribune, mais ce n'est pas le rôle de la justice".  Le parquet a requis une amende de 400 euros avec sursis, "ce serait lui faire plaisir d'aller au-delà", a ajouté la procureure.  A la barre, Stéphane Espic, gilet jaune revendiqué s'est défendu lui-même, sans avocat.  S'il a volé et dégradé le portrait d'Emmanuel Macron, c'est, selon lui, parce que "si ça reste trop gentil, on n'aura pas de prise en compte". Il a justifié son geste par un "acte de résistance à l'oppression" et a demandé sa relaxe.

Le gilet jaune Stéphane Espic assume le vol et la dégradation du portrait d'Emmanuel Macron

"Le portrait ne s'en est pas remis", a ironisé Stéphane Espic. "Ca coûte 9 euros, ce n'est pas une obligation de l'afficher, surtout mettre sous notre nez. Qu'ils les mettent où ils veulent, dans le bureau du maire, c'est très bien, mais qu'on ne l'ai pas sous les yeux quand on estime, que c'est un usurpateur", a déclaré le gilet jaune.

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