Près de 500 voitures partent en fumée dans un incendie à la casse Casimir d'Auxerre
Un incendie s'est déclaré samedi en fin d'après-midi à la casse Casimir, à Auxerre (Yonne). Près de 500 véhicules ont été détruits, mais l'incident n'a fait aucun blessé, et les locaux et bâtiments voisins sont restés intacts. Sur place, 80 sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour maîtriser le feu.

La casse Casimir, située avenue Jean-Mermoz, à Auxerre (Yonne), a été victime d'un important incendie samedi en fin d'après-midi. D'épais et impressionnants nuages de fumée noire se sont échappés du site, et ont surplombé pendant près d'une heure toute la ville, interpellant et inquiétant les passants.
Des centaines de véhicules détruits
Le feu s'est déclaré autour de 17h30 au beau milieu du parc automobile de la casse Casimir. Très vite, il s'est propagé aux voitures empilées sur des racks de quatre étages. Les pompiers, alertés par le gardien de l'établissement, ont été déployés sur place pour maîtriser l'incendie. Près de 500 véhicules ont brûlé, mais l'incident n'a fait aucun blessé. Les locaux de l'entreprise, ainsi que les bâtiments situés à proximité, ont été épargnés.

"Les véhicules stockés là n'étaient pas dépollués, on ne savait pas s'ils contenaient encore de l'essence, du diesel, du GPL" détaille le lieutenant Philippe Gouard, sapeur-pompier du département, en première ligne pour éteindre les flammes. L'incendie a donc été très rapide et très puissant : environ 80 sapeurs-pompiers, et une douzaine de véhicules ont été déployés pour le maîtriser. Les axes routiers alentours, notamment l'Avenue Jean-Mermoz, ont été fermés à la circulation jusqu'en début de soirée.
Dispositifs anti-pollution
Si le feu a été maîtrisé dans la soirée, entre 19h et 20h, les forces d'intervention sont restées très vigilantes face aux risques de pollution générés par l'incendie. Si les conséquences de l'épaisse colonne de fumée noire sur l'état de l'air sont négligeables, celles de l'écoulement eaux d'extinctions représentent un risque. Elles sont chargées d'hydrocarbures, rejetés par les voitures brûlées.

Pour éviter que ces eaux ne se déversent dans l'Yonne située à proximité, des barrages ont été mis en place sur ses rives, et les évacuations d'eau par les bouches d'égout ont été stoppées. Les pompiers ont constaté après avoir maîtrisé le feu des irisations à la surface de l'Yonne, qui pourraient venir des hydrocarbures générées par l'incendie.
Coup dur pour la casse Casimir
Sur place, les employés de la casse automobile n'ont pu que constater les dégâts. "Voir tout ça partir en fumée, c'est un drame pour nous" confie Damien Mansuy, responsable de l'exploitation, et très affecté par l'incident : "On en entend parler, avec les agriculteurs et les feux de chaume notamment, on se dit que ça arrive aux autres, et quand ça nous arrive à nous, c'est terrible".
"C'est un drame pour nous" - Damien Mansuy, responsable de l'exploitation à la casse Casimir.
En tout, environ un quart du stock de la casse a été détruit par l'incendie. Pour David Millot, responsable du parc automobile, c'est un coup dur pour l'entreprise : "Mais on va se réunir pour trouver des solutions, on va essayer de se relever".

Malgré les dégâts, plus de 1 000 véhicules on été sauvés des flammes, et les locaux protégés, face à un feu qui pourtant se propageait à vive allure. À l'heure actuelle, l'origine de l'incendie est encore inconnue.