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Prime de 100 euros : une "opération de com" pour le patron de LR Christian Jacob

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Le président du parti les Républicains, Christian Jacob, est en visite dans les Hauts-de-France, sur les terres de Xavier Bertrand, candidat à l'investiture. Invité de France Bleu Nord, il réagit à l'instauration du "chèque inflation" de 100 euros.

Christian Jacob était l'invité de France Bleu Nord ce vendredi Christian Jacob était l'invité de France Bleu Nord ce vendredi
Christian Jacob était l'invité de France Bleu Nord ce vendredi © Radio France - Capture d'écran matinale France Bleu

A un mois et demi du congrès des Républicains, qui désignera, le 4 décembre, le candidat du parti à l'élection présidentielle , le président de LR est dans le Nord et le Pas-de-Calais. Jeudi, Christian Jacob tenait une réunion publique à Vendeville, dans la métropole lilloise. Vendredi, il se rend à Calais pour évoquer la question migratoire et le Brexit.

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Invité du 6/9 de France Bleu Nord, il est d'abord revenu sur les annonces du gouvernement : un chèque de 100 euros pour les personnes qui gagnent moins de 2000 euros par mois.

France Bleu Nord : le gouvernement a-t-il choisi la bonne cible, pour lutter contre la hausse des prix des carburants et de l'énergie ?

Christian Jacob : je ne pense pas. On est vraiment sur une opération de com, avec un chèque-cadeau. Il aurait mieux valu s'attaquer aux causes. D'abord sur l'essence. 70% des Français utilisent leur voiture pour aller travailler. Je pense que c'est vraiment cela qu'il fallait cibler. Utiliser par exemple davantage les biocarburants qui permettent de diminuer les coûts pour les automobilistes.

Vous êtes dans les Hauts-de-France, la région de Xavier Bertrand, l'un des six candidats à l'investiture pour la présidentielle. Est ce que vous profitez de votre venue pour le voir ?

Non, mais je l'ai vu il y a deux jours à Paris. Je suis ravi de la manière dont les choses se passent chez les Républicains. Nous avons gagné toutes les élections sans exception depuis deux ans. Et puis, tout le monde est revenu dans la famille, et on voit bien que l'ambiance a changé chez nos militants. On est vraiment en situation de pouvoir gagner la présidentielle, à condition d'être rassemblés. Mais je pense que tout le monde a pris conscience de cela.

Xavier Bertrand a-t-il réellement repris sa carte ?

Oui, c'est fait. Et je suis ravi qu'il soit revenu, comme Valérie Pécresse.

Avant le congrès du 4 décembre, il y aura quatre débats télévisés entre vos six candidats. Ne craignez-vous pas qu'à la longue, on finisse par voir les dissensions, voire les divisions ?

Non. On va voir aussi ce qui va rassembler. C'est le défi. Moi, je tenais à ce que le choix du candidat soit fait par nos militants. C'est eux qui sont l'âme de notre famille politique. C'est à eux de faire le choix. Mais il faut aussi que la droite fasse entendre ses propositions à l'ensemble des Français. Et quoi de mieux que des débats pour être présent dans toute la sphère médiatique ?

Allez-vous prendre position, à un moment ou un autre ?

Non. Mon rôle est de rassembler. C'est un métier en soi ! Mon travail, c'est que l'équipe militante soit au travail le 5 au matin, parce que le 5 au matin, c'est autre chose qui s'engage. Il y aura un candidat les Républicains, pour représenter la droite et le centre. On sera sur la dernière ligne droite vers la présidentielle. 

Vous vous rendez à Calais aujourd'hui, où la question migratoire est très importante. Si un président LR est élu à la prochaine présidentielle, comment gérerez vous cette situation ?

Emmanuel Macron l'avait annoncé, il n'a rien fait : il y a d'abord la renégociation des accords du Touquet. Calais n'a pas vocation à être la zone de douane de Douvres. Mais pour trouver un accord avec les Britanniques, il faut être dans une opération de bras de fer. Ensuite, au delà du sujet des migrants, c'est l'ensemble de politique d'immigration qui est totalement hors de contrôle avec ce gouvernement. On a une explosion des demandes d'asile, de l'arrivée des mineurs isolés. On n'a jamais eu un aussi faible système de raccompagnement aux frontières. 90% des obligations de quitter le territoire ne sont pas effectives. Jamais la politique migratoire n'a été à l'abandon comme elle l'est avec ce gouvernement.

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