Prise d'otages à Paris : le forcené interpellé sans faire de blessé, la seconde otage "va bien"

L'homme qui retenait toujours une femme en otage dans un commerce du 12e arrondissement de Paris, rue d'Aligre, a été interpellé sans faire de blessé ce mardi matin, a indiqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter. "Il a fini par entendre raison", a précisé à franceinfo le préfet de police de Paris, Didier Lallement, qui se trouvait sur place ce mardi matin. L'homme de 56 ans, connu pour des troubles psychiatriques, avait pris en otage une mère et sa fille lundi après-midi. Il avait libéré la mère peu avant 22h, après de longues négociations menées par la Brigade de recherche et d'intervention, la BRI.

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La deuxième otage "saine et sauve", "tout s'est fait en douceur" 

La femme qu'il retenait toujours en otage sous la menace d'une arme blanche est "saine et sauve", a indiqué le premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire. Il a aussi fait part de son "immense soulagement". "Tout s'est fait en douceur et la victime va bien", a confirme à franceinfo une source proche du dossier.

Une mère et sa fille prises en otage lundi après-midi 

Lundi vers 15h30, cet homme muni d'une arme blanche a pris en otage une mère et sa fille dans une quincaillerie de la rue d'Aligre, dans le 12e arrondissement de la capitale. Âgé de 56 ans, il est connu pour des troubles psychiatriques, et s'est présenté sous l'identité d'un ancien magistrat tunisien. Il était notamment connu des services de police pour avoir harcelé une médecin du quartier à son cabinet médical. La piste terroriste a donc été rapidement écartée. 

Une nuit de négociations 

Après la libération de la mère peu après 22h, les négociations avec les membres de la BRI se sont poursuivies toute la nuit dans cette quincaillerie de la rue d'Aligre, près de la Bastille. Le preneur d'otages  a été interpellé peu après 8h et la libération de la seconde otage, sans faire de victime.

Le preneur d'otages avait indiqué vouloir parler au ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti. Le ministre avait fait savoir qu'il se tenait à la disposition des négociateurs. L'homme avait également demandé à parler à Sylvie Noachovitch, avocate spécialisée en droit de la famille et en droit pénal et défenseure d'Omar Raddad. Selon les information de franceinfo, l'avocate avait été mise en relation avec le preneur d'otage.