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Procès du maire de Firminy : un an de prison avec sursis, 2.000 euros et un stage de lutte contre le sexisme requis

Accusé d'agression sexuelle, le maire de Firminy, Marc Petit, a eu du mal à se défendre devant le tribunal correctionnel de Saint Etienne ce jeudi 24 janvier. Le procureur a requis 12 mois d'emprisonnement avec sursis, 2 000 euros d'amende et une peine d'un stage de lutte contre le sexisme.

Marc Petit jugé devant le tribunal correctionnel de Saint Etienne ce jeudi 24 janvier
Marc Petit jugé devant le tribunal correctionnel de Saint Etienne ce jeudi 24 janvier © Maxppp - Frédéric CHAMBERT

C'est un procès très attendu qui s'est tenu ce jeudi 24 janvier au tribunal correctionnel de Saint Etienne. Celui du maire de Firminy, Marc Petit, accusé d'agression sexuelle. L'audience a duré plus de 7 heures pendant lesquelles le tribunal a mis en avant les contradictions de Marc Petit et surtout le rapport accablant des psychologues. 

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Des contradictions et un rapport psychologue accablant pour Marc Petit

Au début du procès, la plaignante est revenue pendant plus d'une heure sur ce qui s'est passé ce 17 juillet 2016, où selon elle, elle a été agressée sexuellement par Marc Petit dans le sas d'une salle de presse du centre des congrès d'Istanbul. Le maire de Firminy aurait tenté de l'embrasser en attrapant sa nuque et en empoignant son sein gauche. A la barre, elle affirme avoir giflé l'élu avant de s'enfuir. Le tribunal a souligné la cohérence entre tous les récits qu'elle a du livrer devant les policiers ou encore les experts psychologues. 

Au contraire, Marc Petit lui est apparu plus fébrile devant la cour, répondant parfois à côté des questions du tribunal. Déstabilisé à de nombreuses reprises par le Procureur de la République et le rapporteur public qui ont pointé des contradictions dans le discours du maire 

Un rapport psychologue accablant pour Marc Petit

Le rapport psychologique est accablant pour Marc Petit, décrit comme "manipulateur, narcissique, immature, sans empathie et dissimulateur d'informations." Le rapport préconise une injonction de soins. Le maire de Firminy lui, à la barre, campe sur ses positions. Il affirme n'avoir jamais été présent dans le sas où l'agression aurait eu lieu d'après la plaignante. 

À plusieurs reprises, le procureur de la République André Merle s'est dit consterné par l'attitude de Marc Petit : "il nous enfume" a-t-il lâché. Le Procureur qui a donc requis 12 mois d'emprisonnement, 2 000 euros d'amende et un stage de lutte contre le sexisme. Le jugement a été mise en délibéré au 14 février.

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