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Procès du parking des Atlantes : un scénario qui se dessine mais qui reste imprécis
Pour la deuxième journée du procès de la mort d'Ali Unlü, une dizaine de témoins se sont succédés devant les Assises d'Indre-et-Loire. Certains ont pris part à la scène, d'autres en ont été spectateurs. Des récits plus ou moins précis, parfois contradictoires, mais qui dessinent un scénario général.

Les témoins ont défilé à la barre ce mardi 23 novembre, devant la cour d'assises d'Indre-et-Loire. A l'occasion de la deuxième journée du procès de la mort d'Ali Unlü, les jurés ont eu l'occasion de se faire une idée un peu plus précise du déroulé des faits. Sans pour autant avoir de certitudes, certains témoignages étant imprécis, parfois confus.
Au moins un coup mortel
Une dizaine de personnes, dont des proches des accusés qui étaient présents sur place au moment des faits, se sont succédées tout au long de la journée. Oui, ce jour-là, après un différend lié à une place de parking, les insultes ont fusé, des cris ont été entendus. Quid de la suite ? Qui a donné le premier coup ? Qui a frappé qui ? Combien de coups ont été portés ? Certains parlent d'une frappe violente portée par l'un des proches sur Ali Unlü, d'autres affirment que la victime a été ceinturée puis frappée, d'autres assurent qu'elle a été rouée de coups. Et puis certains témoins ne se rappellent plus vraiment des faits, seules restent leurs dépositions.
On a une impression générale mais on n'a pas les détails - Me Franck Berton
Toujours est-il qu'Ali Unlü est mort et qu'il est mort à la suite d'un coup violent, au moins un. Un coup qui a provoqué une fracture de la première cervicale, qui a elle-même ouvert l'artère vertébrale, entraînant un décès quasi-instantané. Telle est la conclusion de l'expert médico-légal.
"Certains ne voient qu'un coup porté par l'un des frères Diawara, d'autres voient plusieurs coups, d'autres ne voient pas de coups portés par terre, d'autres en voient... donc c'est très difficile d'arriver à se faire une religion sur la base de ces témoignages" constate maître Franck Berton, avocat d'Abdoul. "Mais on a deux accusés qui ne contestent pas s'être livrés à des coups. Le médecin légiste est venu nous expliquer que l'un de ces coups avait été mortel. On a une impression générale, mais on n'a pas les détails. On a deux accusés qui ne nient pas, donc finalement l'enjeu de ce procès c'est de savoir qui a fait quoi et quelle est la sanction adéquate."
"Oui on a progressé" estime pour sa part l'un des avocats de la famille Unlü, maître Audebert, "on est passé d'un stade où on avait des gens [les accusés, ndlr] qui étaient des saints et qui n'avaient rien fait, à maintenant des gens qui sont clairement définis comme ceux qui ont frappé en premier, qui ont frappé au sol, qui avaient la haine dans les yeux."
Les co-accusés seront interrogés ce mercredi par la cour.
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