Puy-de-Dôme : un accident sur le chantier de sécurisation de la falaise de la Roche-Blanche
L'accident s'est produit ce mercredi à la mi-journée. Un chef de chantier de 43 ans se trouvait sur un poteau, lorsqu'elle a chuté d'une dizaine de mètres. La victime souffre de fractures au fémur et à la cheville.

Au vu de la topographie du site, le chantier de sécurisation de la falaise de la Roche-Blanche (Puy-de-Dôme) nécessite des compétences spécifiques . Un chef de chantier en a fait les frais ce mercredi peu après midi en étant victime d'une lourde chute. Il se trouvait sur un poteau à une dizaine de mètres de hauteur. La victime souffre de plusieurs fractures à un fémur et à une cheville.
Elle a d'abord été prise en charge par les sapeurs-pompiers du GRIMP, unité spécialisée dans le secours en montagne et milieu périlleux. Une équipe du SMUR d'Issoire l'a médicalisée, avant d'être transportée au CHU Gabriel-Montpied à Clermont-Ferrand. Les gendarmes de la communauté de brigades de Romagnat ont effectué les premières constatations.

En août dernier, des gros blocs de pierre sont tombés de la falaise, sans faire de victimes. Mais une expertise a conclu à la fragilité du site et a obligé la mairie à évacuer 29 habitants. La société Resirep, filiale d'Eiffage, spécialisée dans les milieux périlleux, a entrepris d'importants travaux de sécurisation depuis la semaine dernière. Au vu du relief escarpé, une "pelle araignée", équipée de bras articulés qui lui permettent de se déplacer dans la montagne.
Pour le moment, Des travaux préparatoires sont menés avant d'installer un dispositif sophistiqué.Le maire de la Roche-Blanche, Gérard Vialat précise "c'est une sorte de nasse, une grosse poche. Si une pierre tombe, elle tombe dedans. C'est un matériau hyper costaud, qui s'appelle "ASM", comme "Anti Sous-Marin. Il a été conçu pour protéger les entrées de ports des sous-marins du temps de la guerre froide. Elle fait 45 mètres de long, sur 9 mètres de haut".
Un deuxième rideau de plus de 100 mètres de long sur 6 mètres de haut sera installé un peu plus bas, par mesure de sécurité. Un calendrier a été établi. Le chantier devrait se terminer le 17 février. Coût des travaux : 730 000 euros, dont la moitié financée par l'Etat. 30 % proviennent de la DTER, la Dotation d'Equipement des Territoires Ruraux. Il reste donc 20 % à la charge de la commune.