Quatre personnes assignées à résidence en Gironde dans le cadre de l'état d'urgence
La mesure a été prise dès dimanche dans le cadre de l'état d'urgence décrété par le président de la République. Quatre personnes sont assignées à résidence en Gironde.

Cela fait partie des mesures prises dans le cadre de l'état d'urgence décrété sur l'ensemble du territoire français par le président de la République juste après la vague d'attentats meurtriers qui a frappé Paris et Saint-Denis vendredi soir. Quatre personnes sont, depuis dimanche, assignées à résidence en Gironde. C'est le journal Sud Ouest qui révèle l'information. La préfecture, pourtant, à l'origine de la notification aux personnes concernées, refuse de confirmer renvoyant toute communication au ministère de l'Intérieur.
Interdiction de sortir la nuit
Trois des quatre personnes concernées résident sur l'agglomération bordelaise. Ils s'agit de jeunes hommes, âgés de moins de trente ans. Ils ont été prévenus par la police et ont l'obligation de se rendre au commissariat de leur domicile quatre fois par jour. Ils n'ont pas le droit de sortir de chez eux entre 20 heures le soir et 6 heures du matin.
La commune de Toulenne de nouveau citée dans une affaire de djihadisme présumé
La 4ème personne assignée à résidence est une jeune fille de 18 ans **qui vit à Toulenne près de Langon. Une adolescente qui est surveillée depuis 1 an déjà, depuis que ses parents ont donné l'alerte après avoir découvert que leur fille voulait rejoindre la Syrie. Les gendarmes ont adressé l'assignation à la jeune fille à Toulenne. Ca n'est pas la première fois que la commune du langonnais est citée dans une opération lié au terrorisme présumé. En décembre dernier une opération anti-terroriste** y avait été menée, avec l'interpellation d'un homme qui appartiendrait à une filière djihadiste organisant des départs pour la Syrie. En provenance de Toulouse, il était venu à Toulenne pour passer le week end chez une connaissance. Il a été réveillé à 6h du matin route de Landiras.
►►► A lire aussi : Manuel Valls affirme que "le terrorisme peut encore frapper dans les prochains jours"