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Quatre plaintes déposées par des festivaliers du Printemps de Bourges, victimes de "piqûres"
Le parquet de Bourges confirme ce samedi l'ouverture d'une enquête suite à des plaintes de participants au Printemps de Bourges. Ces plaintes viennent s'ajouter à d'autres à travers la France depuis le mois de mars, essentiellement dans des boites de nuit.

Quatre plaintes ont été déposées par des festivaliers du Printemps de Bourges disant avoir été victimes de "piqûres" lors de concerts ayant eu lieu dans le cadre du festival, a indiqué ce samedi matin le parquet de Bourges confirmant une information du Berry Républicain. Une enquête est en cours. Après avoir constaté leurs traces de "piqûres", les personnes ont été prises en charge par la protection civile puis mises en lien avec la police pour déposer plainte. Des prélèvements sanguins ont été effectués et sont actuellement analysés.
Les victimes disent ne pas avoir ressenti de symptômes particuliers et n'ont pas subi de violences.
Le dispositif de sécurité renforcé
Depuis, le dispositif de sécurité du Printemps de Bourges est renforcé et du personnel est déployé en déambulation pour surveiller les zones considérées comme sensibles. La direction du festival invite les festivaliers à faire preuve de vigilance et de prudence.
D'autres cas ailleurs en France
Ces signalements pour piqûres ne sont pas les premiers en France : depuis le mois de mars, 23 signalements ont été faits à la justice par des victimes se trouvant essentiellement dans des boîtes de nuit au moment des faits. Des plaintes ont été déposées en Isère, dans l'Hérault. Même chose à Nantes en février.
Certains plaignants expliquent s'être sentis soudainement mal, avec parfois des nausées, des malaises ou des pertes d'équilibre : des symptômes toutefois peu graves, à l'exception du cas d'une victime à Amiens début avril, qui a été hospitalisée.
À travers les différentes enquêtes menées en France, plusieurs analyses toxicologiques ont été effectuées. Pour l'heure, seule une victime, un jeune homme de 20 ans agressé à Grenoble, indique que ces examens ont révélé la présence de GHB dans son organisme. Parmi les victimes, femmes comme hommes, aucune n'a signalé d'agression sexuelle ou de viol. Un des plaignants en Isère indique s'être fait voler son téléphone et sa carte bancaire au moment des faits.