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Quelques débordements en marge d'une manifestation de lycéens à Montpellier

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300 lycéens se sont de nouveau mobilisés ce jeudi pour dénoncer les violences policières, un mouvement désorganisé qui a dégénéré. Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes.

Plusieurs passants ont été agressés
Plusieurs passants ont été agressés © Radio France - Coutard

Les lycéens se sont de nouveau mobilisés ce jeudi à Montpellier pour dénoncer les violences policières. Un mouvement entièrement désorganisé. En petits groupes, les élèves de plusieurs établissements se sont déplacés dans le centre ville, en brûlant parfois des poubelles. Ils étaient environ 300 selon les policiers, certains cagoulés ou le visage caché, ils ont tenté de bloquer certains établissements scolaires.

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Des affrontements avec les forces de l'ordre

Plusieurs groupes se sont ensuite rejoints et ont évolué entre le lycée Clémenceau et les quartiers Gambetta et Antigone. Cela a occasionné des perturbations dans les rues et sur certaines lignes du tram. L'entrée du Polygone a également été fermée une nouvelle fois dans la matinée. Des pierres ont été lancées sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué à coups de gaz lacrymogène.

Comme ces trois derniers jours, ils ont tenté de bloquer des voies de tramway ou de circulation en incendiant des poubelles. Certains se sont montrés très violents et les forces de l’ordre ont subi de nombreux jets de projectiles. Plusieurs passants ont été agressés, des voitures ont été dégradées, ainsi que des véhicules de la police municipale et des tramway.

Six interpellations, un policier blessé

Les forces de l’ordre ont été contraintes d’intervenir plusieurs fois pour protéger les passants et pour dégager les voies. L’usage de grenades lacrymogènes a été nécessaire et les policiers ont procédé à six interpellations, quatre personnes étaient ce jeudi soir en garde à vue, trois jeunes de 14 à 17 ans et un trentenaire (19 interpellations depuis lundi).

Aucun blessé parmi les jeunes ou parmi les passants n’est à déplorer, mais un policier a été blessé par des jets de pierres. Le préfet condamne ces violences et incite les personnes agressées à déposer plainte le plus rapidement possible.

"Il y a des gens qui profitent de toutes les occasions pour essayer de mettre la ville à feu et à sang" (Jean-Michel Porez).

Jean-Michel Porez, le directeur départemental de la sécurité publique, appelle les manifestants au calme, car un niveau de violence supplémentaire a été atteint : "Je pense qu'il y a dans le cortège des gens qui ne sont là que pour que ça dégénère, qui voulaient peut-être éviter les épreuves de Bac blanc.

Il y a des gens qui profitent de toutes les occasions pour essayer de mettre la ville à feu et à sang. Il y avait à la fois des jeunes qui avaient peut-être des convictions, et d'autres qui souhaitaient tout simplement en découdre avec les forces de police, et montrer leur mécontentement de manière très violente".

Les policiers qui redoutent de nouvelles violences ce vendredi.

© Radio France - Coutard
© Radio France - Coutard

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