Réaction après l'agression d'une policière municipale près de Nantes : "Ce drame arrivera encore et encore"
La violente agression d'une policière municipale à La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes (Loire-Atlantique), fait réagir Manuel Herrero, chef de la police municipale de Portes-lès-Valence (Drôme). Pour lui, cette attaque est un exemple du danger que courent ces fonctionnaires.
"On est complètement effarés, toutes mes pensées vont vers ma collègue et mes deux collègues gendarmes", réagit Manuel Herrero, chef de la Police municipale de Portes-lès-Valence, et secrétaire général adjoint de l'UNSA Police en Auvergne-Rhône-Alpes.
Après la violente agression d'une policière municipale à La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes (Loire-Atlantique), le commandant pointe du doigt les dangers que courent les policiers municipaux en France : "On est en colère parce que nous sommes les primo intervenants. Nous sommes dans la rue tous les jours, du matin jusqu'au soir, et une partie de la nuit."
"Ce drame arrivera encore et encore si on ne fait rien" - Manuel Herrero, chef de la police municipale de Portes-lès-Valence
Pour lui, la profession manque de considération de la part des politiques. "Il va falloir aujourd'hui qu'on se penche sur le cas des policiers municipaux. On ne nous entend pas depuis de nombreux mois. Sauf que la violence galope", s'indigne-t-il. Manuel Herrero insiste sur le manque d'armement dans la police municipale : "53 % des policiers municipaux sont armés, ça veut dire qu'il reste 47 % des policiers qui ne sont pas armés", déplore le commandant, "ce drame arrivera encore et encore si on ne fait rien".