Relaxe pour l'homme qui avait traîné son chiot par terre sur sa trottinette électrique, à La Rochelle

C'est la relaxe, pour l'homme de 40 ans qui avait traîné à bout de laisse son chiot husky de deux mois, en janvier 2021. Alcoolisé, ce père de famille allait chercher son fils à l'école, à La Rochelle, et dit "ne pas avoir vu" que son chiot ne suivait pas le rythme de sa trottinette électrique. Le tribunal judiciaire de La Rochelle a jugé, ce lundi 22 novembre, que les rapports du vétérinaire sur les blessures de l'animal ne mettait pas en évidence l'intention morale de faire souffrir le chiot.

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Deux associations, la Fondation 30 millions d'amis et l'association Stéphane Lamart, s'étaient portées parties civiles pour attaquer en justice le maître du chiot, pour "sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique". Elles ont été déboutées de leurs demandes. Le chiot avait été remis à une famille d'accueil.

Face à ce jugement, Stéphane Lamart, le président de l'association du même nom, dit "espérer que le procureur face appel". Il déplore "la mauvaise formation" des tribunaux en matière de défense des droits des animaux. "Cet homme n'aurait pas dû être relaxé, car l'animal a été suffisamment blessé", s'indigne le défenseur des animaux. "Il faut que la justice fasse comprendre qu'on ne doit pas promener son chien au bout d'une trottinette qui roule à 25km/h !" 

Il s'inquiète notamment des conséquences de cette relaxe : "La jeune chienne pourrait être remise à son maître... Mais à l'association Stéphane Lamart, nous nous battrons juridiquement pour que cela n'arrive pas", assure-t-il.