Rennes : un ancien animateur condamné pour agressions sexuelles sur mineurs
Un ancien animateur d'école et de centres de loisirs a été condamné à 5 ans de prison dont 2 ans avec sursis. L'homme a comparu mardi devant le tribunal correctionnel de Rennes pour agressions sexuelles sur une douzaine de fillettes à Bruz, Saint-Thurial et St Jacques-de-la-Lande en Ille-et-Vilaine.

Un ancien animateur d'école et de centres de loisirs a été condamné à 5 ans de prison dont 2 ans avec sursis. L'homme âgé de 47 ans a comparu mardi devant le tribunal correctionnel de Rennes pour agressions sexuelles sur une douzaine de fillettes (et un garçonnet) de 6 à 8 ans à Bruz, Saint-Thurial et St Jacques-de-la-Lande, en Ille-et-Vilaine, de 2014 à 2016. La justice lui interdit d'exercer toute activité en contact avec des mineurs et l'oblige à suivre des soins pendant 5 ans. Le prévenu avait déjà été condamné à 3 reprises dans des affaires similaires.
Un stratagème
Face la présidente du tribunal, ce quadragénaire raconte, parfois d'une voix hésitante, le stratagème qu'il met en place pour entrer en contact avec les enfants. L'homme utilise la prise de catch dite "full Nelson" pour s'approcher des fillettes qu'il encadre par l'arrière c'est à dire qu'il passe ses bras sous les aisselles de l'enfant, les remonte vers sa nuque, puis commence les frottements. Une pratique qui lui procure un certaine satisfaction pouvant aller jusqu'à l'éjaculation.
La scène est filmée sur son téléphone portable et il la visionne le soir chez lui. Les enquêteurs vont retrouver 21 vidéos du même type à son domicile. Cette fameuse prise, il l'a aussi utilisée sur sa nièce par alliance, âgée de 8 ans, un jour où il en avait la garde. La vidéo durait alors 18 minutes.
Des mamans parties civiles
Les mères de famille, qui se sont constituées parties civiles, écoutent attentivement celui qui a osé touché à leurs enfants. Certes, il n'y a pas eu viol, la plupart des fillettes ne se souviennent de rien, mais ce qu'elles attendent c'est une peine exemplaire contre le prévenu plutôt un pervers qu'un prédateur sexuel. Le jugement du tribunal tombe et la réponse judiciaire les satisfait.
L'ancien animateur devra en outre verser plus de 6.000 euros de dommages et intérêts. Il commence à suivre des soins pour ne plus jamais avoir affaire avec ses démons.