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Rumeurs en Vaucluse après les attentats de Paris

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Un SMS circule depuis ce mardi matin et répand de fausses nouvelles. France Bleu Vaucluse a vérifié : il n'y a pas eu de coups de feu, de quartier bouclé ou de nouvel attentat en Vaucluse. La divulgation de fausses informations est punie par la loi.

Le SMS qui répand la rumeur
Le SMS qui répand la rumeur © Radio France - Philippe Paupert

Après les attentats à Paris, un SMS répand de fausses informations en Vaucluse. Ce SMS circule entre collègues ou amis, toujours transmis par quelqu'un qui parait fiable et qui cite la police de Marseille.

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La rédaction de France Bleu Vaucluse a vérifié :

  • Il n'y a pas eu de coups de feu dans un supermarché au Pontet. Il n'y a pas eu d'attentats à Sorgues. Et aucun quartier n'a été bouclé par la police à Avignon.
  • Le SMS annonce une alerte rouge pour des attentats à Avignon. Mais il n'y a pas d'alerte spéciale pour Avignon, confirme l'état major de la police. Seulement l'état d'urgence comme partout en France.
  • Un autre message a circulé entre éducateurs et enseignants d'Avignon pour signaler un quartier bouclé à Avignon. Même démenti de la police d'Avignon: aucun quartier n'a été bouclé.
  • Un SMS recommande d'éviter les centres commerciaux. Cette rumeur a été amplifié ce mardi matin avec une alerte sur Facebook pour des coups de feux à l'hypermarché du Pontet. Encore une fois, c'est faux : la direction d'Auchan n'a rien constaté mais la vigilance est renforcée.

Seul fait avéré : il y a bien eu une explosion à Sorgues. Rien à voir avec un attentat, c'est un exercice de tir à l'usine Eurenco pour sensibiliser le personnel au danger des explosifs conçus dans cette usine.

Répandre de fausses informations est un délit

Depuis vendredi soir, les services de l'État mettent en garde contre la propagation de fausses rumeurs.

Répandre de fausses informations est un délit. Le code pénal prévoit des sanctions lourdes qui vont jusqu'à la prison ferme :

Article 322-14 du code pénal : Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, dégradation ou détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende. (...) Est puni des mêmes peines, le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours.

Nos confrères du Monde ont mis en ligne la liste des fausses rumeurs qui se propagent depuis vendredi soir, ainsi que quelques conseils. En voici un dernier : en cas de doute sur une information reçue par courriel ou par SMS, vérifiez, recoupez, consultez les médias avant de la relayer.

> DOSSIER : Les attentats de Paris 

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