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Saint-Herblain : des travaux vont avoir lieu dans le gymnase où sont abrités plusieurs centaines de migrants

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Lors d'une conférence de presse, lundi, Bertrand Affilé, le maire de Saint-Herblain, a annoncé que des travaux sanitaires vont avoir lieu dans le gymnase où vivent des migrants depuis neuf mois. Ces travaux ne plaisent pas du tout aux riverains de l'avenue de la Baraudière.

Bertrand affilé annonce que des travaux vont avoir lieu dans le gymnase où résident plusieurs centaines de migrants
Bertrand affilé annonce que des travaux vont avoir lieu dans le gymnase où résident plusieurs centaines de migrants © Radio France - Dylan Jaffrelot

Dans un contexte assez tendu, Bertrand Affilé, le maire de Saint-Herblain, a annoncé, lundi après-midi, que des travaux vont avoir lieu dans le gymnase où vivent depuis neuf mois plusieurs centaines de migrants. Les travaux sanitaires doivent commencer dans les prochains jours. Des robinets, des toilettes et des points d'eau doivent notamment être installés. À terme, le toit du gymnase qui menace de s'effondrer doit aussi être réparé. 

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Des migrants partis pour rester

Une procédure de mise en péril imminente est en cours puisque le lieu est insalubre et qu'une évacuation des migrants est nécessaire. "Je ne ferai pas exécuter la décision de justice en l'état, rapporte Bertrand Affilé. Selon les mots du préfet, parce que je ne dispose pas des moyens nécessaire pour reloger les personnes qui sont dans le squat". 

A priori, les migrants devraient rester, pendant les travaux, dans le gymnase mais rien n'est encore décidé pour la période où le toit doit être réparé.

Des travaux qui inquiètent les riverains 

Depuis plusieurs mois, les riverains demandent aux élus et à l'Etat de trouver une solution pour reloger les migrants dans un bâtiment en bon état. De plus, la cohabitation avec les migrants crée des tensions : certains habitants se plaignent du bruit, de la musique, à fond, parfois jusqu'à trois heures du matin, des dégradations de véhicule, de vente de cannabis ou encore de vols de mobilier de jardin.

Je me suis fait agresser par un résident du gymnase. Il a menacé de me violer et de me tuer" - Virginie, une habitante du quartier.

Les riverains précisent que ce n'est qu'une minorité qui met la pagaille dans le quartier mais pour eux la coupe est pleine

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